Ses origines et sa famille ne sont pas encore connues à défaut d'études le concernant. Il a dû quitter, jeune, la ville de Malines, pour s'installer à Anvers, ville marquée par l'humanisme, où son talent de poète latin pouvait être reconnu, ce qui fut fait grâce à Plantin et au calame de Gérard de Jode.[Interprétation personnelle ?]
Activité
Il s'est rendu célèbre par son livre d'emblèmesΜικροκόσμος. Parvus Mundus, édité pour la première fois à Anvers en 1579, richement illustré par le graveur Gérard de Jode et qui reçut de nombreuses rééditions. Peut-être les gravures et le texte sont-ils d'inspiration hermétique[Interprétation personnelle ?]. Le livre reçut une traduction en néerlandais, publiée chez Christophe Plantin en 1584 sous le titre De Cleyn Werelt.
Une des gravures de ce livre d'emblèmes a servi de modèle pour un vitrail héraldique daté de 1640 aux armoiries de Montenach en Suisse[a].
Par ailleurs, sa chronique des ducs de Brabant[note 2] est une traduction en même temps qu'une compilation résumant divers ouvrages historiques, qui commence à Pépin de Landen, en 625, pour s'arrêter à Albert et Isabelle[3]. Un manuscrit de la Bibliothèque royale de Belgique contient des extraits de cette chronique, rapportés avec des écussons en couleur de Brabant, de Hollande et de Flandre[4].
Il serait aussi l'auteur de quelques ouvrages destinés à la jeunesse[3].
Célébrité
La célébrité de Laurentius Haechtanus est incontestable, il est mentionné à de nombreuses reprises par des auteurs venus d'horizons différents :
(en) Alan Young et autres, Anglo-Dutch Relations in the Field of the Emblem, Bart Westerweel, , 310 p. (lire en ligne) ;
(en + fr + de) University of Glasgow, Department of French, Emblems and Art History : Nine essays, Alison Adams et Laurence Grove, , 201 p. (ISBN9780852615744, lire en ligne) ;
I. Backus, P. Fraenkel et P.Lardet, Martin Bucer Apocryphe et Authentique, Librairie Droz, , 56 p. (ISBN9782600053600, lire en ligne) ;
Michael A. Screech, Some Renaissance Studies : Selected articles 1951-1991 with a bibliography, Librairie Droz, Michael J. Health, , 372 p. (ISBN9782600331739, lire en ligne) ;
Michèle Clément et Lois Du Puys, Le cynisme à la Renaissance d'Erasme à Montaigne : suivi de, Les épistres de Diogenes (1546), Droz, , 284 p. (ISBN9782600009720, lire en ligne) ;
Le nom « Laurentius Haechtanus » comporte de nombreuses variantes :
La Biographie nationale de Belgique intitule en 1884-1885 un article Laurent van Godsenhoven, précise d'entrée « ou Goidtsenhoven, ou Hæctanus », et dans le développement Laurentius Van Haecht Goidtsenhoven[b],[2] ;
Willemina van de Meer indique dans sa Biographische Index van de Benelux de 2012 : Laurentius van Goidtsenhoven(ook:Laureis ; fr:Laurent) et ook : Godtsenhoven, Godsenhoven, Haecht Goidtsenhoven of Laurentius Haechtanus[1].[C'est-à-dire ?][pas clair]
Œuvres
Μικροκόσμος. Parvus Mundus, Anvers, 1579.
De Cleyn Werelt, Anvers : Christophe Plantin, 1584 (traduction en néerlandais)
Chronijcke van de Hertoghen van Brabant, vergadert uyt diversche historieschryvers, ende overgeset door Laurens van Haecht Goidtsenhoven, Antwerpen, 1612, (seconde édition)
Notes et références
Notes
↑La biographie nationale de Belgique : volume 8, publié en 1884-1885, émet un doute sur la date de la mort de Laurentius Haechtanus, précisant que, selon Dewindt, qui le nomme en outre Laurentius Van Haecht Goidtsenhoven, la dédicace de son ouvrage Microcosmos est datée du 8 août 1606.
↑La référence de cet ouvrage en néerlandais est : Laureys van Haecht Goidtsenhoven, Chronycke van de hertoghen van Brabant vergadert uyt diverssche historie schrijvers ende overgezet door L. VAN HAECHT GOIDTSENHOVEN, Antwerpen, Devrient, 1612.
(fr + nl) Bibliothèque royale de Belgique. Section des manuscrits, Joseph Van den Gheyn, Catalogue des manuscrits de la bibliothèque royale de Belgique : 7658 (II.762) - Mélanges de généalogie et d'histoire, Bruxelles, , p. 15 (f.33-38).
(nl) Willemina van de Meer, Biographische Index van de Benelux : Volume 1, De Gruyter, , 1680 p. (ISBN9783110977141, lire en ligne).