Elle commence sa carrière dans les compétitions de la FIS en 2009 et dans le circuit nord-américain en 2011. En , elle est présente pour la première fois en Coupe du monde à l'occasion du slalom d'Aspen. Elle marque ses premiers points quelques semaines plus tard avec une 17e place au slalom de Levi. En , elle est sélectionnée en équipe du Canada pour les Jeux olympiques de Pyeongchang où elle se classe 15e du slalom.
En , elle est sélectionnée pour les Championnats du monde à Åre où elle est notamment 6e du slalom. Durant ce même hiver, elle inscrit deux résultats dans le top dix en Coupe du monde à Semmering et Stockholm.
Le 18 février 2023, sur la piste du Roc de Fer de Méribel, lors du slalom des championnats du monde, Laurence St-Germain crée une première surprise en signant le troisième temps de la première manche avec son dossard n°18, à 61/100e de Mikaela Shiffrin, alors que Wendy Holdener est à 19/100e et que toutes les autres skieuses ont du mal à limiter les écarts avec l'Américaine à moins d'une seconde pleine. Sur le deuxième tracé, la skieuse québécoise de Saint-Ferréol-les-Neiges[1] repart à l'attaque et réédite sa performance de la première manche (dans l'aire d'arrivée en apercevant son nom en haut du tableau électronique avec le chiffre 1, elle s'exclame : « c'est impossible ! »)[1], avant que Holdener enfourche et que Shiffrin qui s'élance la dernière, ne trouve pas le rythme (elle ne réalise que le 29e temps de la manche) et concède une demi-seconde sur la ligne d'arrivée. Laurence St-Germain est la première championne du monde canadienne de ski alpin depuis Mélanie Turgeon en descente en 2003[1] et en slalom la première titrée depuis Anne Heggtveit médaillée d’or aux Jeux de Squaw Valley en 1960 à une époque où JO et Mondiaux se confondaient[1],[2].