Laurence Massart

Laurence Massart
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Juge
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Pour les articles homonymes, voir Massart.

Laurence Massart, née le , est une magistrate belge.

Biographie

Famille

Laurence Massart vient d'un milieu modeste[1].

Carrière juridique

Palais de justice de Bruxelles.

Laurence Massart devient avocate du barreau en 1989 et magistrate en 1997[2].

En jun 2001, elle participe au procès des Quatre de Butare dans le cadre du génocide des Tutsis au Rwanda, première affaire de compétence universelle en Belgique[2].

En 2006, elle est chargée du procès pour escroquerie de Didier Pineau-Valencienne, ancien PDG du groupe Schneider Electric[1]. En novembre 2010, elle participe comme conseillère à la cour d'appel de Mons[3] au procès en appel de la catastrophe de Ghislenghien[2].

En 2019, elle est candidate pour la Belgique auprès de la Cour Pénal Internationale[2] avant de devenir la première présidente de la cour d'appel de Bruxelles le 2 avril 2019[4] et sa nomination fait polémique puisqu'elle ne parle pas suffisamment le néerlandais[5]. Elle préside cette même année le procès en court d’assises où Mehdi Nemmouche est jugé pour l’attentat contre le Musée Juif[2].

En 2022, elle préside le procès des attentats de Bruxelles[6],[7].

En 2023, elle est élue femme belge de l’année par Elle Belgique[8].

En 2024, elle renouvelle son mandat de présidente[9] après recourt au tribunal civil et au Conseil d’État[10] puisque le ministre de la justice, Vincent Van Quickenborne, avait refusé de transmettre sa demande de renouvellement en raison de l'alternance linguistique d'usage[11].

Notes et références

  1. ↑ a et b Cécile RÉTO, « Belgique. Cette juge qui fait grincer des dents la moitié de la population », sur Ouest-France.fr, (consulté le )
  2. ↑ a b c d et e « Procès des attentats de Bruxelles : qui est Laurence Massart, la présidente de la cour d'assises ? », sur RTBF, (consulté le )
  3. ↑ « Le procès d'appel Ghislenghien en quelques chiffres et moments forts », sur RTBF, (consulté le )
  4. ↑ (nl-BE) « Geens plaatst Franstalige vacature en wordt weer teruggefloten », sur De Standaard (consulté le )
  5. ↑ « Polémique autour de la future présidente de la cour d’appel non-bilingue: la loi n’exige pas le bilinguisme », sur Le Soir, (consulté le )
  6. ↑ Laurence Wauters, « Procès des attentats de Bruxelles: Laurence Massart, une présidente à la main de fer dans un gant de velours », sur Le Soir, (consulté le )
  7. ↑ (en) « Belgium opens landmark trial into 2016 Brussels suicide bombings », sur France 24, (consulté le )
  8. ↑ « La magistrate Laurence Massart élue femme de l’année 2023 par Elle Belgique », sur Le Soir, (consulté le )
  9. ↑ « Laurence Massart renouvelée comme présidente de la cour d'appel de Bruxelles » Accès payant, (consulté le )
  10. ↑ NICOLAS KESZEI, « Laurence Massart gagne son combat contre l'État belge » Accès libre, sur www.lecho.be, (consulté le )
  11. ↑ Guillaume Derclaye, « Laurence Massart assurera sa succession à la présidence de la cour d’appel de Bruxelles », sur Le Soir, (consulté le )