Larissa Cain, née à Sosnowiec le , de profession dentiste est devenue écrivaine française, témoin de la Shoah en Pologne[1].
Biographie
Sa famille s'installe à Varsovie l'année suivant sa naissance. En elle est enfermée dans le ghetto de Varsovie. Là, elle connaît la faim, le froid, les rafles, la disparition de ses parents. En , elle parvient à s'évader du ghetto grâce à son oncle Alexandre et la résistance polonaise, sans doute Żegota, qui l'aident à survivre de cache en cache. À presque 12 ans, elle assiste en à l'insurrection de Varsovie. Au cours la Shoah, elle perd ses parents et presque toute sa famille dont son oncle Alexandre. D' à , elle est cachée dans une ferme, puis accueillie dans un orphelinat[2].
Larissa Cain arrive à Nancy dans sa famille en France en où elle entreprend des études grâce aux encouragements de nombreux enseignants. Docteur en chirurgie dentaire, spécialiste en orthodontie, elle exerça de 1961 à 1995 comme attachée de consultation à l’hôpital Saint-Vincent-de-Paul et en profession libérale.
Dans Une enfance au ghetto de Varsovie, elle raconte, sous forme d'un journal intime la vie en Pologne de la montée de l'antisémitisme à la fin de la guerre. Elle adopte le point de vue de l'enfant qu'elle était à l'époque.
Œuvres
Une enfance au Ghetto de Varsovie, Éditions l¹Harmattan, 2007 [1]
Ghettos en révoltes, Pologne 1943, Éditions Autrement, 2003 [2]
J¹étais enfant à Varsovie, Éditions Syros Jeunesse, 2003 repris par L'Harmattan, 2007, J'étais enfant dans le ghetto de Varsovie, [3]