Larbi Tahrat, né le 19 mai 1896 à Leflaye dans le douar Beni-Oughlis est un instituteur et militant syndicaliste socialiste algérien.
Biographie
Le 12 août 1924, il est naturalisé français par le tribunal de première instance de Bougie[1].
Il enseigna à l'école Jules-Ferry de Constantine jusqu'en 1931, année lors de laquelle il devint directeur du journal La Voix des humbles dans lequel il exprimait des revendications égalitaires[2].
Il fut également secrétaire de la Ligue des Français d'origine musulmane.
En 1935, il est élu conseiller municipal de Constantine.
En 1936, il se rapproche du Front populaire. Il présida, le 7 mai 1936, la séance inaugurale du comité de Constantine.
Au mois de juin de la même année, il participa au congrès général d'Alger et défend le projet Blum-Viollette.
Il fut accusé par Le Républicain de Constantine de trahison.
Le conseil d'État annula, en juillet 1936, son élection au conseil municipal.
En janvier 1937, Tahar se représenta à la même élection mais fut battu[3].
↑Mouloud Aouimeur, « Contribution à l'étude de la propagande socialiste en Algérie dans les années 20 et 30 », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 86, no 324, , p. 151–171 (DOI10.3406/outre.1999.3745, lire en ligne, consulté le )
↑René Gallissot, « TAHRAT Larbi », dans Dictionnaire Algérie, Maitron/Editions de l'Atelier, (lire en ligne)