Le nombre total des locuteurs de ces langues est de 30 000.
Les langues nicobar sont les seules môn-khmer parlées par une population isolée du continent asiatique. Selon le linguiste Robert Parkin, la tradition des Car veut que leurs ancêtres aient fui à la suite d'une rébellion dans la région birmane du Tenasserim[1]. Si cet événement est avéré, compte tenu de la faible diversité dialectale du nicobarais, il pourrait avoir eu lieu durant le Ier millénaire de l'ère chrétienne[2].
Des similitudes morphologiques entre les langues nicobar et les langues austronésiennes ont été invoquées pour justifier l'hypothèse d'une super-famille austrique.
Notes et références
↑Parkin, Robert, A guide to Mon-Khmer speakers and their languages, University of Hawaii Press, 1991