Diplômée de l'Université nationale de Singapour (NUS) en 1957, elle a poursuivi des études supérieures à l'université de Cambridge avant d'obtenir son doctorat à la NUS en 1966. Elle est ensuite devenue maîtresse de conférences à cette même université, puis promue professeure titulaire en 1988. Elle y a enseigné durant 35 ans, avant de prendre sa retraite en 1996[2].
En 2002, Lam Lay Yong a reçu le Prix Kenneth-O.-May pour sa contribution à l'histoire des mathématiques[3]. Elle est à la fois la première personne asiatique et la première femme à avoir remporté ce prix, qui est une distinction importante dans le domaine de l'histoire des mathématiques. Dans son discours de réception, elle a donné une conférence intitulée Ancient Chinese Mathematics and its influence on World Mathematics.
Lam Lay Yong a également remporté en 2005 l'Outstanding Science Alumni Award de la NUS[4].
(en) Lam Lay Yong, A Critical Study of the Yang Hui suan fa, NUS Press, .
(en) Lam Lay Yong, « A Chinese Genesis: Rewriting the history of our numeral system », Archive for History of Exact Science, vol. 38, , p. 101–108.
(en) Lam Lay Yong et Shen Kangshen (沈康身), « Methods of solving linear equations in traditional China », Historia Mathematica, vol. 16, no 2, , p. 107–122.
(en) Lam Lay Yong, « Jiu Zhang Suanshu (Nine Chapters on the Mathematical Art): An Overview », Archive for History of Exact Science, vol. 47, , p. 1-51.
(en) Lam Lay Yong, « The Development of Hindu-Arabic and Traditional Chinese Arithmetic », Chinese Science, vol. 13, , p. 35–54 (lire en ligne).
(en) Lam Lay Yong, « Zhang Qiujian Suanjing (The Mathematical Classic of Zhang Qiujian): An Overview », Archive for History of Exact Science, vol. 50, , p. 201-240.
(en) Lam Lay Yong et Ang Tian Se, Fleeting Footsteps: Tracing the Conception of Arithmetic and Algebra in Ancient China, Singapore, World Scientific, .