Lallab est une association française, fondée en 2016, féministe et antiraciste, en particulier investie dans la défense des droits des femmes musulmanes, qui seraient, selon Lallab, à la croisée de plusieurs oppressions : le sexisme, le racisme et l’islamophobie[1],[2],[3],[4].
Le projet à l’origine de Lallab était la série documentaire Women SenseTour - in Muslim Countries réalisé par les cofondatrices Sarah Zouak et Justine Devillaine, à la rencontre de 25 femmes musulmanes actrices du changement et agissant pour l’émancipation des femmes dans 5 pays (Maroc, Tunisie, Turquie, Indonésie, Iran), dont l’objectif était déjà de faire entendre les voix des femmes musulmanes[6].
Polémique
En 2017, l'association est au cœur d'une polémique lancée par des militants d'extrême droite et du Printemps républicain, qui reprochent à l'Agence du service civique d'avoir mis en ligne trois annonces émanant de Lallab. L'Agence supprime les annonces. L'association dénonce une « campagne de désinformation et de cyberharcèlement ». Une tribune est publiée dans Libération, signée par un collectif d'associations et de personnalités, qui dénonce une « campagne misogyne et islamophobe »[7],[8].