La ligne de démarcation des deux régions administratives québécoises passe dans la partie Sud-Est du lac Turgeon.
La foresterie constitue la principale activité économique du secteur ; les activités récréotouristiques, en second.
Ce bassin versant est desservi du côté Ouest par la route des Conquérants (sens Nord-Sud) et une route forestière "chemin de la presqu'île" (sens Est-Ouest) desservant une presqu’île de la rive Sud. La villégiature s'est développée sur la rive Sud de la baie entre l'embouchure de la rivière Lavergne et la presqu'île s'avançant vers le Nord.
Annuellement, la surface du lac est généralement gelée de la mi-novembre à la fin avril, néanmoins, la période de circulation sécuritaire sur la glace est habituellement de la mi-décembre à la mi-avril.
Géographie
Les principaux bassins versants voisins du lac Turgeon sont :
côté Nord : ruisseau Kodiga (drainant le Sud-Est des Monts Fenouillet (altitude du sommet : 448 m)), ruisseau Hal ;
À partir de l’embouchure du lac Turgeon, la rivière Turgeon coule sur 216,6 km en formant une grande courbe vers l’Ouest, avant de se déverser dans la rivière Harricana. Cette dernière coule vers le Nord-Ouest jusqu’en Ontario où elle se déverse sur la rive Sud de la baie James.
Toponymie
Jadis, ce plan d’eau était désigné « lac Nigigwadinibi » chez les amérindiens de la nation algonquine, signifiant « lac aux eaux cristallisées par le froid ». Les noms des baies et des îles sont toutes d'origine algonquines.
Le toponyme "lac Turgeon" a été officialisé le par la Commission de toponymie du Québec, soit lors de sa création[2].