Ce documentaire (ainsi que son remake en 1979) couvre une cérémonie qui se déroule à Pessac, la ville natale du réalisateur ; il s'agit de l'élection de la « Rosière », jeune fille vertueuse et méritante[1]. Cette cérémonie existe depuis 1896[2].
En 1979, onze ans après la première version, Jean Eustache réalise une deuxième version de son documentaire, sous le titre identique La Rosière de Pessac[6],[7]. Cette version débute par : « Pour Douchka Arbatchewsky[8] ».
Critiques
« La Rosière de Pessac était le premier documentaire d’Eustache, et son film le plus long. Le film surprend à l’époque par la sobriété de la démarche : pas de commentaire, pas de point de vue explicite, mais une volonté de montrer le réel. »
— Hommages et Rétrospectives Jean Eustache, Festival d’Angers Premiers plans, 1998.
« Militant à sa façon, Eustache signe avec La Rosière de Pessac un manifeste, un manifeste de cinéma, seule forme d’engagement possible à ses yeux : tourné en temps réel, avec pour seul objectif de rendre compte le plus fidèlement possible d’un événement, son film se fait à nouveau l’écho impalpable d’un monde en mouvement, à l’écart des discours et des conflits idéologiques. »