Louis Feuillade s'inspire d'un tableau de Luc-Olivier Merson, Le Repos pendant la fuite en Égypte, pour la dernière scène du film, intitulée « La halte ». Estimant qu'il s'agit d'une contrefaçon, Merson intente un procès à la Gaumont, société productrice du film qui, sans attendre, supprime la scène incriminée. Le tribunal reconnaît les similitudes entre les œuvres mais estime la demande du peintre infondée, et celui-ci est débouté en appel[1].
Références
↑« Jurisprudence : Reproduction du sujet d'un tableau dans un film cinématographique […] », Le Droit d'Auteur, no 11, , p. 129-139 (lire en ligne, consulté le ).