Les fondateurs de Razem jugent alors qu'il n'y a pas de véritable représentant de gauche au sein du Parlement, critiquant notamment la SLD et son président Leszek Miller.
Ces militants étaient parfois nouvellement engagés dans une organisation politique, d'autres issus des Jeunes Socialistes (Młodzi Socjaliści) et des Verts[2]. Le premier bureau est constitué de neuf membres : Aleksandra Cacha, Alicja Czubek, Jakub Danecki, Magdalena Malińska, Mateusz Mirys, Katarzyna Paprota, Piotr Szmielew, Adrian Zandberg et Marcelina Zawisza[3]. Marta Nowak est la porte-parole du parti [4]
Élections parlementaires de 2015
Alors que la SLD, Twój Ruch (TR), l'Union du travail (UP), Les Verts (Zieloni) et le Parti socialiste polonais (PPS) fondent la coalition Gauche unie (ZL) sous la houlette de Barbara Nowacka, issue de TR après être passée par l'UP, où elle a côtoyé plusieurs dirigeants de Razem, la nouvelle formation décide de maintenir une candidature autonome.
Avec 3,6 % des suffrages exprimés, Razem échoue à franchir le seuil des 5 % pour accéder à la Diète, tandis que la ZL n’atteint pas le seuil des 8 % imposé aux coalitions. Alors que la gauche réunit plus de 11 % des voix, elle ne fait élire aucun représentant à la chambre basse du Parlement polonais pour la première fois depuis 1989.
Le parti Razem se dit proche de mouvements européens de gauche alternative, par exemple des Espagnols de Podemos, mais aussi du modèle social scandinave[6].
Introduire la semaine de 35 heures et réglementer les stages
Abaisser le seuil de non-imposition et augmenter de la progressivité de l'impôt sur le revenu, avec l'introduction d'un taux d'imposition de 75 % pour les personnes dont le revenu annuel dépasse 500 000 zlotys (environ 120 000 euros).