Dom est veilleur de nuit dans un petit hôtel du Havre. Un soir, une femme arrive à l’accueil, sans valise, pieds nus. Elle s’appelle Fiona. Elle dit à Dom qu’elle est une fée et lui accorde trois souhaits. Le lendemain, deux vœux sont réalisés et Fiona a disparu. Mais Dom est tombé amoureux de la Fée Fiona et veut la retrouver.
Thomas Sotinel dans Le Monde n'a pas apprécié le film : « Il est avéré que le procédé fait rire une bonne partie du public. Mais cette réaction n'est pas universelle, comme peut l'attester le signataire, resté de marbre, malgré toute la sympathie qu'inspire l'entreprise[8]. »
Pour Heike Hurst dans Le Monde libertaire[9] : « La grande tradition du burlesque (Keaton, Tati) est ici revisitée. Ce sont des athlètes du gag qui travaillent leurs numéros comme autant de performances, moteurs du récit : sans truquages, camoufler une femme enceinte sous un imperméable que porte l’homme qui l’enlève et s’enfuit avec elle sur un scooter ! »
Autour du film
Procédés cinématographiques
Dans plusieurs séquences, notamment la séquence de la chute de la falaise ou la séquence de la danse subaquatique, Abel, Gordon et Romy utilisent une méthode de rétroprojection consistant à projeter sur le décor un film[10].
Lieux de tournage
Le film a été tourné au Havre. Dominique Abel explique sa fascination pour cette ville : « Le Havre porte la trace d’un grand projet humain, esthétique et moderniste, un peu comme le communisme : on sent que quelqu’un a pensé à faire vivre les gens ensemble. »[10]
Références
↑* « La Fée », sur La Quinzaine des réalisateurs, (consulté le )