Une alliance MPF–CNIP est annoncée le en vue des élections législatives prévues en 1998. Le nom « La Droite indépendante » (LDI) est officialisé le [1]. La dissolution annoncée deux semaines plus tard par le président Jacques Chirac entraîne finalement des législatives anticipées en mai et juin 1997.
L'alliance se place à la droite de la majorité RPR–UDF sortante et comme alternative au parti d’extrême droite Front national[2]. Bien que critique envers la majorité sortante, la direction de LDI déclare qu'elle fera « tout entre les deux tours pour faire barrage aux socialistes »[3].
Au premier tour, LDI présente 520 candidats (dont 430 issus du MPF et 90 du CNIP) sur les 577 circonscriptions. Elle recueille quelque 3 % des suffrages exprimés au niveau national. Deux de ses candidats sont élus députés :