L'Époque est un quotidien français créé en par Henry Simond (d). Interrompue en , sa publication reprend en .
Histoire
Le , paraît le premier numéro de L'Époque. La rédaction est formée d'anciens journalistes de L’Écho de Paris.
Fondé avec peu de moyens financiers et humains, L'Époque procède régulièrement à des souscriptions pour assurer sa trésorerie[1].
À la mort d'Henry Simond, le , André Pironneau et Henri de Kérillis prennent le titre de co-directeurs tandis que Raymond Cartier devient rédacteur en chef[2].
Son positionnement politique, conservateur mais résolument hostile au nazisme, lui attire un nombre limité de lecteurs[1]. Le tirage atteint 92 000 exemplaires au début de 1938[2].
Au lendemain de l'Anschluss, en , L'Époque est le seul quotidien français à envisager sérieusement la possibilité d'une guerre contre le Troisième Reich[1]. Il s'oppose aux accords de Munich de .
Interrompue le , en raison de l'entrée de l'armée allemande à Paris, sa publication reprend, le avec pour sous-titre « Sabordée en juin 1940 ».
Le journal cesse définitivement de paraître vers 1949, absorbé par L'Aurore.
↑ a et bBoulic, Henri de Kerillis : l'absolu patriote, Rennes, Presses universitaires de Rennes, , 288 p. (ISBN978-2-75352-494-1, OCLC960811732, lire en ligne), chap. 9 (« Adieu l'Écho, bonjour l'Époque ! »), p. 133-149.