Le , il s'engage comme sous-lieutenant dans l'infanterie à 16 ans dans la Légion belge. Cette unité venait à peine créée par le royaume des Pays-Bas en Belgique libérée de l'occupation française[3].
Lors de la révolution belge en septembre 1830, il est capitaine dans la place de Mons et passe du côté des insurgés belges. Mandaté par les chefs militaires belges, il négocie et obtient la reddition de la citadelle de Charleroi qui était encore aux mains des hollandais. Il est nommé major en septembre 1831 en raison de ses qualités et de ses connaissances militaires. Le , il est nommé général-major[3].
Le , il est promu lieutenant-général d'infanterie, grade le plus élevé dans la hiérarchie militaire belge, et commandant de la 1ère division d'infanterie. Il reçoit, en tant que technicien, le portefeuille de ministre de la Guerre du 30 mars 1855 au 9 septembre 1857 [4], dans le gouvernement de Decker, qui est le dernier gouvernement de l'unionisme, avant le déclin de ce mouvement. Après la démission du gouvernement de Decker, Greindl est admis à la section de réserve de l'armée en avril 1859 et à la pension en septembre 1863.
Selon les caricaturistes, il donnait une image de rigueur et de perfectionnisme : Il existe un dessin où on le voit la tête plongée dans un canon pour l'examiner au plus près (Vu autrefois au magasin « Ex-libris », Place Brugmann à Ixelles).