Né à Moussac-sur-Vienne d'une famille d'agriculteurs poitevins tenant également une tuilerie, dernier des huit enfants de Jean Pineau et Marie Lidon, Léon Pineau a une enfance heureuse, aime se promener dans la campagne et écouter des contes pendant les veillées du village. Il est envoyé au petit pensionnat de Lussac-les-Châteaux, où il découvre la littérature. Il suit ses études secondaires à Poitiers, passe son baccalauréat et effectue un séjour en Allemagne pour parfaire sa maîtrise de la langue. Agrégé d'allemand en 1888, cela lui vaut de devenir professeur d'allemand et d'enseigner au lycée de Poitiers, au lycée de Laval, au lycée de Tours puis au lycée Saint-Louis à Paris.
Par la suite, Léon Pineau passe un doctorat de lettres avec mention très bien (1901), et devient professeur des universités à Lyon, puis à Clermont-Ferrand, où il est doyen. Il enseigne la littérature étrangère et publie des travaux sur divers folklores européens.
En 1914, il est nommé recteur de l'académie de Poitiers et entreprend une expansion de l'université de la ville. En 1933, âgé de 72 ans, il prend sa retraite et part vivre à Montmorillon. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le Gouvernement de Vichy ayant supprimé l'élection des maires, il est nommé à la tête de cette ville en 1941, en tant que notable et ancien recteur. Il y demeure jusqu'à sa mort le à l'âge de 104 ans[1].
Vie privée
En 1886, il épouse Jeanne Bonni, avec laquelle il a cinq enfants. Ses trois fils Maurice, René et André meurent au front pendant la Première Guerre mondiale, tandis que ses filles Marguerite et Marcelle lui survivent.
Marguerite (1887-1978), épouse de l'industriel Alfred Malblanc
Romancero scandinave. Choix de vieux chants populaires du Danemark, de la Suède, de la Norvège, de l'Islande et des îles Féroë. Traduction en vers populaires assonants, Ernest Leroux, 1906
Les vieux chants populaires scandinaves (Gamle nordiske folkeviser). Étude de littérature comparée.