L'Hypothèse démocratique – Une histoire basque est un film français écrit et réalisé par Thomas Lacoste, dont la sortie nationale au cinéma est le en France.
Synopsis
L'Hypothèse démocratique – Une histoire basque est un film qui raconte pour la première fois au cinéma le conflit basque et sa transformation inédite du point de vue des personnes qui ont accompagné ce processus[1],[2].
Anton, Eugenio Etxebeste Arizkuren : membre historique d’ETA, responsable des négociations d’Alger (1989), déporté de 1984 à 1997
Arantxa Arruti : membre historique d’ETA, torturée par la Guardia Civil, jugée lors du procès de Burgos (1970)
Josu Chueca Intxusta : historien, Université du Pays basque
Brian Currin : avocat sud-africain des droits de l’homme, expert en résolution de conflits, fondateur du Groupe international de contact pour le Pays basque (GIC)
Jesus Eguiguren : président du Parti socialiste basque (2002-2014), participe aux négociations de Genève (2005-2007)
Karmen Galdeano : avocate, fille de Xavier Galdeano tué par le GAL le 30 mars 1985 à Saint-Jean-de-Luz
Anita Lopepe : enseignante, porte-parole d’Euskal Herria Bai (coalition de la Gauche abertzale, Pays basque Nord)
Martxelo Otamendi : rédacteur en chef du quotidien Egunkaria interdit en 2003, actuel directeur du quotidien Berria, torturé par la Guardia Civil en 2003
Arnaldo Otegi : porte-parole d’Euskal Herria Bildu (coalition de la Gauche abertzale, Pays basque Sud), emprisonné de 2009 à 2016
Peixoto, José Manuel Pagoaga : membre historique d’ETA, présent aux négociations de Txiberta (1977), laissé pour mort le 13 janvier 1979 à Saint-Jean-de-Luz
David Pla Martin (et ses parents) : dernier porte-parole d’ETA, présent lors des négociations d’Oslo (2011-2013), incarcéré en France au moment du tournage
Rosa Rodero : veuve de Joseba Goikoetxea tué par ETA le 22 novembre 1993 à Bilbao
Pello Rudio Urbieta : agriculteur à la ferme de Txillarre
Karmele Urbistondo, fondation Euskal memoria, torturée par la Guardia Civil en 1993
Josu Urrutikoetxea : membre historique d’ETA, présent lors des négociations de Genève (2005-2007) et d’Oslo (2011-2013), annonce la dissolution d’ETA le 3 mai 2018, incarcéré en France le 16 mai 2019
Miren Zabaleta : avocate, membre de la direction de Sortu (parti de la Gauche abertzale, Pays basque Sud), emprisonnée de 2009 à 2015
Tournage
Le tournage a eu lieu entre janvier 2017 et février 2021 en Angleterre (Londres), Espagne (Communauté autonome basque et Navarre), France (Paris et Pays basque nord), Irlande du Nord (Belfast).
Festivals
L'Hypothèse démocratique – Une histoire basque est présenté en avant-première aux États généraux du film documentaire de Lussas[3] le et en séance spéciale de clôture du festival international du documentaire Cinéma du Réel au Centre Beaubourg le . Le film est présenté également en avant-première dans les festivals Les écrans du doc à Décines-Charpieu le 1er avril[4] et aux Rencontres sur les docks à Bayonne le [5].
Tétralogie
L'Hypothèse démocratique fait partie d'un travail en quatre volets, dont Pays basque & liberté – Un long chemin vers la paix (52’, 2020)[6] est un volet.
Critique
L'Hypothèse démocratique – Une histoire basque est salué dans Le monde comme "un document exceptionnel du point de vue des témoignages, relatant une sortie de conflit inédite dans l’histoire contemporaine"[1]. Le critique Jean-Michel Frodon fait valoir "qu'à la fois informatif et clairement engagé, le film est d'abord et in fine une proposition sensible, où l'attention aux détails et aux non-dits tient toute sa place"[7].
Notes et références
↑ a et b« « L’Hypothèse démocratique » : des témoignages inédits sur la sortie du conflit basque », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )