Les propriétaires et directeurs du journal sont des notables légitimistes nantais impliqués dans les dernières guerres de Vendée, le comte Charles Sioc'han de Kersabiec (1797-1854) et le colonel Arthur Duris (1788-1848).
Paraissant initialement cinq fois par semaine, L'Hermine de Nantes devient véritablement quotidienne, à l'exception du dimanche, en 1848[4].
De L'Hermine à L'Espérance du peuple
En , L'Hermine fusionne avec un autre journal légitimiste nantais, L'Étoile du peuple, fondée deux ans plus tôt et dirigée par Émerand de La Rochette (1803-1880), frère du député Ernest de La Rochette[5].
Un peu plus d'un an plus tard, le nouveau journal, codirigé par Kersabiec et Émerand de La Rochette, sera rebaptisé L'Espérance du peuple. Après la mort du comte de Kersabiec, survenue en 1854, La Rochette en conserve la direction jusqu'en 1875[6].
↑Claude Kahn et Jean Landais, Nantes et les Nantais sous le Second Empire, Nantes, Ouest éditions/Université inter-âges, 1992, p. 26.
Voir aussi
Bibliographie
Edmond Lemière, « Bibliographie des ouvrages et des écrits publiés sur les guerres de la Vendée et sur la Chouannerie » (VII), Société d'émulation des Côtes-d'Armor : bulletins et mémoires, t. LI, Saint-Brieuc, 1913, p. 229.