L'Atlas commence à taguer vers douze ans[5]. Graffiti-artiste fasciné par l'histoire de l'écriture, il étudie la calligraphie et dessine sa propre typographie. En , il contribue aux activités du M.U.R.[6]. En , il participe, aux côtés d'O'clock, de Zevs, de Space-Invader et d'André à une exposition de la « galerie du jour » (agnès b.)[7]. Depuis, il expose dans de nombreuses galeries et musées à travers le monde.
Post-Graffiti
Son travail sur le logo et la calligraphie le mène vers d'autres formes d'intervention dans la rue après avoir été convoqué par la brigade anti-graffiti lors de la grande enquête menée au début des années 2000 par les services de police[8]. Il devient, avec Zevs, un animateur du courant post-graffiti évoqué par Olivier Stak[9]. Il conçoit une série d'interventions urbaines comme le tracé de boussoles urbaines dont une face au centre Georges Pompidou[10]. Un de ses outils de prédilection est le gaffer[11]. Une autre de ses techniques consiste à prendre des empreintes des plaques d'égout par contact. Le projet « Toiles Errantes[12] » consiste à prendre en photo les sept premières toiles qu'il a réalisé, en les mettant en situation sur cinq continents. Depuis, son travail de recherche le mène vers un mélange entre calligraphie et art optique. Il réalise gracieusement la pochette de l'album Loste de Camelia Jordana[13]. Il réalise le logo de la marque, de Rihanna, Fenty Beauty en 2017[14].