Six ans après le début de la réalisation, le premier album, L'Or du Rhin, paraît en 1982, suivi par La Walkyrie, puis par Siegfried et enfin par Le crépuscule des Dieux, publié en 1984. Les albums sont édités par Dargaud[1],[2]. Wolfgang Wagner, directeur du Festival de Bayreuth et petit-fils du compositeur, en écrit la préface[2].
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Jugements sur la série
Selon Henri Filippini, cette adaptation est un « fameux défi », mais un « pari pourtant réussi ». Il représente la première traduction de l'œuvre en français moderne[3]. Numa Sadoul réussit l'adaptation au grand public[3], et France Renoncé« réalise une véritable performance, variant les mises en scène, jouant avec la couleur, explosant véritablement d'une page à l'autre »[4]. Il estime que cette « œuvre forte, originale et unique » est sans équivalent dans la bande dessinée « tant elle joue avec et contre ses règles habituelles »[4].
Prix
La série est récompensée dès le premier volume, avec le prix de la ville de Paris et celui de la ville de Nice, en 1982[2]. Le grand prix du graphisme est attribué en 1985 à François Bruel pour le lettrage, réalisé à la plume sergent-major, en écriture Garamond sophistiquée[2].
Expositions
Une exposition est organisée à Bayreuth en , pour le centenaire de la mort de Wagner, avec une quarantaine de planches de France Renoncé. Une autre exposition a lieu ensuite à l'opéra de Paris[2].