L'action du roman se situe après la catastrophe, alors que 95 % de l'humanité est tombée victime d'un virus venu d'Afrique, le « viruscorona »[1] : « on sait que deux virus ont fusionné ; un virus humain et un virus de chauve-souris »[2]. Le narrateur adolescent, Nico, suit les pas de son père qui met en place Amanzi, une communauté multiraciale[3],[2].
L'Année du lion dans l'œuvre de Deon Meyer
L'Année du lion est le onzième roman de Deon Meyer. Il se distingue nettement de ses romans précédents, qui sont des policiers situés en Afrique du Sud[4]. Pour Sabrina Champenois, L'Année du lion représente un « pas de côté [d'un des] papes du polar contemporain », même s'il « inclut un certain nombre de meurtres et de supputations [et] relaie des interrogations qui traversent toute sa production : le racisme et le multiracialisme, le déterminisme, le contrat social, les idéaux piétinés »[2].
L'auteur a reçu les félicitations de Stephen King[4]. Le roman est fréquemment considéré, après mars 2020, comme une préfiguration de la pandémie de Covid-19[1],[5].
Références
↑ abc et dMaryline Baumard, « Deon Meyer : « Beaucoup de scientifiques ont averti qu’une pandémie se préparait, et personne n’a semblé les écouter » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
Publié en français sous le titre L'Année du lion, traduit de l'afrikaans et de l'anglais par Catherine du Toit et Marie-Caroline Aubert, Paris, Seuil, coll. « Policiers », 2017, p. 640 (ISBN978-2-02-136508-5)