En 140 de notre ère, à l'époque de l'empire romain, un jeune centurion, Marcus Aquila, tente de lever le mystère qui plane sur la disparition de la Legio IX Hispana, survenue vingt ans plus tôt, et dans laquelle son père était commandant de la 1recohorte. À cette fin, Aquila se rend au nord de la Britannia en compagnie d'un esclavecelte, Esca, qui lui doit la vie. Tous deux s'aventurent au-delà du mur d'Hadrien, jusqu'en Calédonie, où ils sont confrontés aux tribus pictes.
Aquila est déterminé à retrouver l'emblème de la légion disparue en territoire picte en même temps que son père. Au cours de son voyage, il rencontre une tribu locale, le « peuple des phoques », dont il devient le prisonnier. Grâce à Esca, qui a fait semblant de le trahir pour tromper le peuple des phoques, Marcus récupère l'aigle et les deux hommes s'enfuient. Le « peuple phoque » se lance à leur poursuite. Une dernière bataille a lieu, Marcus a le soutien inespéré des rescapés de la IXe légion et, en compagnie d'Esca devenu son ami, il peut rapporter l'aigle à Rome. On lui propose alors de refonder la légion.
Fiche technique
Titre francophone : L'Aigle de la Neuvième Légion[2]
Le tournage a démarré le et a été réalisé entièrement sur site, en Écosse et en Hongrie[1]. Pour les scènes tournées en Écosse, la production s'est installée à Film City, à Glasgow, et a tourné notamment au nord d'Ullapool dans le Wester Ross, et autour du loch Lomond[4]. La production s'est aussi déplacée dans le village d'Achiltibuie, sur la côte ouest écossaise, en face des îles Summer[5].
Accueil
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Critique
Le film sort aux États-Unis le , puis au Royaume-Uni le . Il reçoit dans ces deux pays un accueil critique dans l'ensemble tiède : à la date du , le site de synthèse de critiques Rotten Tomatoes lui donne une moyenne de 5,4 sur une échelle de 10, fondée sur 133 critiques de presse[6], tandis que le site Metacritic lui donne une note de 55 sur 100 fondée sur 35 critiques de presse[7].
Kevin Macdonald voulait mettre en scène la confrontation entre la culture romaine de Marcus Aquila et les cultures des tribus habitant la région à l'époque, les Pictes mais aussi d'autres tribus celtes ; ces tribus, et notamment les Pictes, étant très mal connues, il disposait d'une certaine liberté pour en offrir une reconstitution[5]. Afin de mettre en place un symbolisme contemporain, les Romains sont tous joués par des Américains, tandis que les tribus locales sont jouées par des Écossais[5]. Les tribus locales apparaissant dans le film parlent en gaélique. Ce détail est historiquement inexact, car le gaélique n'a été introduit en Écosse qu'au IVe siècle : il est plus probable qu'à l'époque à laquelle se situe le film, les tribus celtes parlaient le picte, autre langue de la famille des langues celtiques, mais très différente du gaélique[4]. Kevin Macdonald a néanmoins choisi le gaélique pour donner à entendre un équivalent proche des langues de la région[5]. Outre la langue gaélique, Macdonald s'est aussi intéressé à la danse et à la musique celtique ancienne, en employant des instruments comme le carnyx[5].
↑Il s'agit d'ailleurs d'une erreur historique. Ce personnage porte deux praenomina - Lucius et Caius - mais aucun cognomen, Metellus étant un nom gentilice très courant sous la République.