Dans la période entre l'annonce et la réunification du territoire de la Sarre au Reich allemand, elle est coursière pour la Sopade à Forbach dans un centre dirigé par Braun et Kirschmann. Au cours d'une course, le , elle est arrêtée par la Gestapo de Saarbruck et mise en détention provisoire à Lerchesflur. Elle est accusée d'une complicité de trahison avec Karl Friedrich John. Sur l'intervention du procureur Ernst Brand, elle est libérée de prison le pour manque de preuves. Pour échapper à une nouvelle arrestation, elle va à Moulins-Lès-Metz avec Kirschmann puis à Mulhouse. Au cours de l'exil, elle participe au groupe Kirschmann, qui supervise un bureau frontalier du SPD.
Après que les troupes allemandes occupent le Luxembourg lors de la Seconde Guerre mondiale, le groupe fuit vers Sauvagnon. Le groupe essaie d'aller aux États-Unis en 1941. En Amérique, elle suit une formation d'infirmière puis exerce ce métier. Elle organise également des programmes d'aide pour l'Allemagne et la France en période d'après-guerre. Le , Käthe Fey épouse Emil Kirschmann à New York. Après la mort de son mari le , elle revient en Allemagne, s'installe à Norderney et travaille pendant vingt ans pour Arbeiterwohlfahrt. En 1955, elle soigne Marie Juchacz qui meurt le .