Son rôle comme officier de renseignement de la Wehrmacht dans la réussite de l'opération Kozora menée contre les partisans et la population au Monténégro et en Macédoine fait l'objet en 1985-1986 d'une controverse, l'« affaire Waldheim ». Un comité international d'historiens militaires conclut qu'il n'y « avait aucune indication d'objections, de protestations ni d'interventions faites par Waldheim contre un ordre intimant la réalisation de ce qu'il savait certainement être une injustice […] » et qu'« au contraire, à plusieurs reprises il avait apporté son aide à la réalisation de ces actions illégitimes […] ».
À la suite des révélations sur son passé nazi, Waldheim est déclaré persona non grata aux États-Unis et dans d'autres pays. Au terme de son mandat présidentiel en 1992, il ne cherche pas à se représenter.
Biographie
Jeunes années
Kurt Josef Waldheim est né le au village de St. Andrä-Wörden près de Vienne en Basse-Autriche[2]. Son père, instituteur puis inspecteur d'école de confession catholique et d'origine tchèque, du nom de Watzlawick (en tchèque Václavík), avait germanisé son nom en Waldheim cette année-là[3], alors que s'effondrait la monarchie de la Maison de Habsbourg-Lorraine.
Le jeune Kurt entre au lycée de l'abbaye de Klosterneuburg, où il rejoint la Fraternité catholique de Comagène. Puis, en 1936-1937, il fait son service militaire dans l'unité de cavalerie du 1er régiment des Dragons de l'armée autrichienne. Il fréquente ensuite l'Académie consulaire de Vienne qui forme les diplomates autrichiens[3],[2] et obtient son diplôme de droit en 1939.
Alors que son père milite au Parti social chrétien, le jeune homme rejoint les rangs de la Ligue des étudiants allemands national-socialistes, une section du parti nazi, puis devient, selon le magazine Profil, membre du corps à cheval de la SA, les Reiter-SA[4]. Selon Simon Wiesenthal, Waldheim objecta qu'il avait simplement appartenu à un club équestre et ne savait pas que celui-ci avait été incorporé dans la SA. Il n'avait jamais signé de formulaire d'adhésion à la SA et ne s'était donc pas considéré comme membre. De fait, aucun document de la SA avec la signature de Waldheim n'a été trouvé[5].
Au printemps 1940, il est mobilisé. Il devient rapidement sous-lieutenant[3].
En , il soutient sa thèse de doctorat « L'idée du Reich chez Konstantin Frantz » à l'université de Vienne. Le 19 août, à Vienne, il épouse Elisabeth Ritschel, fille d'un nazi autrichien bien en vue et elle-même militante nationale-socialiste selon Encyclopædia Universalis et nazie convaincue selon Dan van der Vat(en)[6],[7]. Ils auront trois enfants, une fille née en 1945 Lieselotte Waldheim-Natural qui travaille aux Nations unies, une autre fille Christa Waldheim-Karas qui est devenue artiste et a épousé Othmar Karas, un député européen de nationalité autrichienne, et un fils Gerhard Waldheim qui est un banquier d'investissement.
États de service militaires pendant la Seconde Guerre mondiale
Vue d'ensemble
Début 1941, Waldheim est incorporé dans la Wehrmacht et envoyé sur le front de l'Est en tant que chef d'escouade. En décembre de la même année, il est blessé et envoyé à l'hôpital à Francfort-sur-l'Oder puis à Vienne. Une fois rétabli, il est envoyé en Bosnie occidentale puis à Salonique dans le nord de la Grèce[8]. Ce sont ces états de service de 1942 à 1945 (soit de 24 à 27 ans) qui font l'objet d'une controverse en 1985 et 1986.
En 1985, dans son autobiographie Dans l'œil de la tempête, il affirme qu'il n'eut plus à retourner au front et qu'il passa le reste de la guerre à achever ses études de droit à l'université de Vienne. Des documents et des témoins apparus depuis lors révèlent qu'il continua de servir dans les Balkans en 1942-1945, contrairement à ce qu'il prétendait[9].
Affectations en Italie, Yougoslavie et Grèce (1942-1945)
Les états de service de Waldheim dans le groupe d'armées E de 1942 à 1945 tels qu'établis par la Commission internationale des historiens[10] :
interprète et officier de liaison auprès de la 5e division alpine (Italie) en avril- ;
officier 02 (communications) dans le groupe de combat de Bosnie occidentale en juin- ;
interprète auprès du personnel de liaison affecté à la 9e armée italienne à Tirana début été 1942 ;
officier 01 dans le groupe de liaison allemand auprès de la 11e armée italienne et dans le groupe d'armées du Sud en Grèce de juillet à ;
officier 03 dans le groupe d'armée E à Arsali, Kosovska, Mitrovica et Sarajevo d' à janvier-.
Dans ce groupe d'armées E, il est sous les ordres du général Alexander Löhr, surnommé le « boucher des Balkans »[11],[12].
En 1986, il déclara qu'il était simplement interprète et secrétaire, et qu'il n'avait eu connaissance ni de représailles contre des civils là où il était ni de massacres dans les provinces yougoslaves voisines, alors que ses initiales figurent sur des rapports concernant la déportation en masse de juifs de Grèce dans les camps de la mort, la répression sanglante de partisans et l'exécution sommaire de commandos britanniques capturés[13].
Le rôle de Waldheim, en tant qu'officier d'état-major, dans la réussite militaire de l'opération Kozara menée contre les partisans et qui vit des représailles sanglantes contre les populations civiles au Monténégro et en Macédoine orientale, a été mis en lumière par divers documents. Selon une enquête menée après-guerre, des détenus étaient régulièrement abattus à quelques centaines de mètres de son bureau ainsi qu'au camp de concentration de Jasenovac[14],[15]. Le nom de Waldheim figure sur la liste d’honneur de la Wehrmacht parmi les personnes ayant assuré la réussite de l'opération. L’État de Croatie lui remit pour son rôle la médaille d'argent de l’ordre de Zvonimir(en)[16].
Selon Eli Rosenbaum(en), directeur de l’OSI(en) (Office of Special Investigations, « bureau des recherches spéciales ») du ministère de la Justice américain en 1944, Waldheim relut et approuva des tracts de propagande antisémite devant être largués derrière les lignes soviétiques, un de ces tracts se terminant par « Assez de la guerre juive, tuez les juifs, rejoignez-nous[17],[18] ! »
En 1945, l'officier Waldheim se rendit aux forces britanniques en Carinthie.
Carrière diplomatique et ministérielle (1945-1981)
Rapidement « blanchi », Kurt Waldheim devient, en 1945, secrétaire de Karl Gruber, le ministre des Affaires étrangères conservateur chrétien[3]. Dès 1945, il entame une carrière diplomatique. Bien que les Yougoslaves désirent le faire inscrire sur le fichier de l'ONU des criminels de guerre supposés, de 1948 à 1951 il est premier secrétaire à l'ambassade d'Autriche à Paris[3], puis chef du personnel au ministère des Affaires étrangères de l'Autriche jusqu'en 1955[19].
Il est ensuite nommé observateur permanent autrichien à l'ONU en mai 1955, avant de représenter l'Autriche comme ambassadeur auprès du Canada (1956-1960)[20]. Il retourne ensuite en Autriche où il utilise ses anciennes relations pour accélérer sa carrière diplomatique. Il occupe plusieurs postes de direction au ministère des Affaires étrangères, dont celui de directeur général des affaires politiques de 1962 à 1964[21].
Il accède au poste de secrétaire général de l'ONU en janvier 1972, et à ce titre prononce le message de paix envoyé dans l'espace au nom de l'humanité dans les sondes Voyager[25]. Il s’implique fortement dans les interventions de l'ONU pour résoudre les crises, notamment le conflit israélo-arabe, et est réélu pour un second mandat par acclamation en 1976. Il met également l'accent sur la nécessité d'un développement économique des pays les plus pauvres.
Il réagit également aux massacres de Hutus au Burundi, dans un rapport de juin 1972, les qualifiant de génocide.
Il échoue à obtenir un troisième mandat, la Chine ayant mis son veto[26].
Enseignement de la diplomatie à l'université de Georgetown (1982-1984)
Waldheim s’était présenté sans succès aux élections présidentielles autrichiennes en 1971. De retour dans son pays, il se lança comme candidat à l'élection présidentielle de 1986. Dans le cadre de sa campagne, il publia en 1985 une autobiographie, Im Glaspalast der Weltpolitik (en français « Dans l'œil de la tempête »). Il y rapporte qu'après l'Anschluss son père fut arrêté par la Gestapo et que lui-même, alors membre de la Jungvolk autrichienne, avait distribué des tracts appelant à la résistance et s'était fait copieusement rosser. Enrôlé de force dans la Wehrmacht, écrit-il, il se retrouva au front russe dans une unité pleine de contestataires où, la nuit, sous les draps, il lisait des tracts anti-nazis. Après avoir été blessé, il revint, soulagé, à Vienne pour y poursuivre ses études de droit[29]. Pris de soupçons devant ces états de service, ses adversaires se mirent à fouiller son passé[30].
C'est pendant la campagne présidentielle de 1985 que resurgit son passé d'officier dans la Wehrmacht, déclenchant ce qui est connu internationalement sous le nom d'« affaire Waldheim ».
Le , le journaliste Hubertus Czernin révéla, dans la revue d’information hebdomadaire autrichienne Profil, que l'autobiographie récemment publiée de Kurt Waldheim — Im Glaspalast der Weltpolitik — contenait plusieurs omissions concernant la période entre 1938 et 1945 : son appartenance à des organisations nazies (le corps à cheval de la SA, la fédération étudiante nazie) et sa présence comme officier de la Wehrmacht à Salonique de 1942 à 1943 sous les ordres du général Löhr, condamné à mort comme criminel de guerre en Yougoslavie en 1947[31].
Le , le New York Times à son tour publiait un article sur Waldheim, avec comme illustration une photo de ce dernier en uniforme de la Wehrmacht aux côtés du chef SS Artur Phleps à Podgorica au Monténégro[32].
Le Congrès juif mondial affirma qu'il avait trouvé le nom de Waldheim sur une liste de criminels de guerre nazis présumés établie par l'armée américaine[33].
Waldheim qualifia ces accusations « de purs mensonges et d'actes malveillants »[34] : « J'ai fait mon devoir de soldat » et « Vous ne trouverez rien. Nous étions corrects »[35].
Néanmoins, il admit qu'il avait eu connaissance des représailles allemandes contre les partisans : « Oui, je savais. J'ai été horrifié. Mais que pouvais-je faire ? Soit je continuais de servir, soit j’étais exécuté ». Il dit qu'il n'avait jamais visé ni même vu un seul partisan. Son ancien supérieur immédiat de l’époque déclara que Waldheim « était resté cantonné dans un bureau »[36].
Waldheim attaqua en justice le président du Congrès juif mondial, Edgar M. Bronfman, qui l'avait qualifié de « rouage de la machine de mort allemande ». Il ne renonça à son action en justice que lorsque Bronfman eut dit que son organisation était disposée à arrêter sa campagne contre lui[37].
L'ancien chancelier autrichien Bruno Kreisky, lui-même d’origine juive, qualifia les actions du Congrès juif mondial d'« extraordinaire infamie », ajoutant qu'il ne fallait pas que le Congrès juif mondial soit la seule institution mise en cause, sinon les Autrichiens allaient dire qu'ils ne « permettraient pas aux Juifs de l'étranger de leur donner des ordres et de leur dire qui ils devaient élire comme président »[pas clair][38].
En 1994, l’ancien officier du MossadVictor Ostrovsky déclara, dans son livre The Other Side of Deception[39], que le Mossad avait falsifié le dossier du secrétaire général de l'ONU de l'époque pour l'impliquer dans des crimes nazis. Ces documents prétendument faux avaient été « découverts » par la suite par Benjamin Netanyahu dans le dossier de l'ONU, déclenchant « l'affaire Waldheim ». Ostrovsky déclara qu’elle fut motivée par la critique de Waldheim concernant l’action israélienne au Liban[40]. Selon l'Association of Former Intelligence Officers(en), la crédibilité des récits d'Ostrovsky fait l'objet de controverses, nombre des affirmations de l'auteur n'étant pas corroborées par d’autres sources (ni réfutées) ; le critique Benny Morris et l’écrivain David Wise(en) font valoir que le livre est essentiellement un roman[41].
Le Comité international des historiens
En raison de la controverse internationale, le gouvernement autrichien décida de nommer un Comité international de six historiens militaires (un Suisse, un Allemand, un Belge, un Israélien, un Américain et un Britannique) pour examiner les accusations portées contre Waldheim en raison de ses fonctions entre 1938 et 1945[42].
Leur rapport ne trouva pas de preuves d'implication personnelle de Waldheim dans ces crimes mais rejeta ses affirmations selon lesquelles il ignorait que des crimes avaient été commis contre des résistants[43]. Ces historiens citèrent une preuve démontrant que Waldheim avait dû être informé des crimes de guerre[44]. Dans un compte rendu de la controverse, Simon Wiesenthal affirme que Waldheim était stationné à 8 km de Salonique alors que, plusieurs semaines durant, la communauté juive, qui formait un tiers de la population, était envoyée à Auschwitz. Waldheim nie en avoir eu connaissance. Commentaire de Wiesenthal : « Je ne pus répondre que ce que le comité d'historiens avait établi dans son rapport : « Je ne peux pas vous croire »[45].
Selon le journaliste britannique Dan van der Vat, Wiesenthal confirma qu'il n'existait aucune preuve que Waldheim ait commis des crimes de guerre[46].
Le , le Comité international livra les conclusions suivantes sur la capacité de Waldheim à faire quelque chose au sujet des crimes qu'il savait être commis en Yougoslavie et en Grèce :
« La commission n'a trouvé aucune indication d'objections, de protestations ni d'interventions faites par Waldheim contre un ordre intimant la réalisation de ce qu'il savait certainement être une injustice, afin d'empêcher ou du moins entraver l'exécution de cette injustice. Au contraire, à plusieurs reprises il a apporté son aide à la réalisation de ces actions illégitimes, facilitant ainsi leur perpétration »[47].
« En faveur de Waldheim il y a le fait qu'il n’avait que de faibles possibilités d'agir contre les injustices commises. Les actions contre celles-ci, en fonction du niveau où la résistance se produisait, étaient d'importance très différente. Pour un jeune officier, qui n'avait pas d'autorité militaire au niveau du groupe d'armée, les possibilités pratiques de résistance étaient très limitées et en toute probabilité n'auraient pas mené à des résultats tangibles. La résistance n'aurait pas dépassé la protestation formelle ou le refus de servir plus longtemps dans l'armée, ce qui aurait semblé être un acte courageux, mais ne se serait soldé par aucun résultat dans les faits »[48].
Ostracisme international
En avril 1987[49], Waldheim fut déclaré persona non grata aux États-Unis et ne fut plus le bienvenu dans de nombreux pays en raison des révélations sur son passé nazi[50]. Il resta sur la liste des personnes interdites de séjour dans ce pays, même après la publication du rapport du Comité international d'historiens[51].
Kurt Waldheim demeura isolé sur le plan international, sauf pour l'URSS, les pays arabes et le Vatican[52]. Toutefois, le président tchécoslovaque Václav Havel, connu pour son anticonformisme, le rencontra en [53],[54]. Selon l'historien A. Tom Grunfeld, le 14e dalaï-lama, dans ses efforts pour internationaliser la question tibétaine, rencontra à deux reprises, en 1986 et en 1991, le président autrichien alors que celui-ci était boycotté par la communauté internationale[55],[56]. Pourtant, selon le Tibetan Bulletin, en le dalaï-lama se rend dans plusieurs pays d'Europe dont l'Autriche pour y rencontrer des scientifiques et établir des relations entre la science et la spiritualité, et ne mentionne la présence de Waldheim que dans l'auditoire d'une conférence publique au côté de nombreux ambassadeurs[57]. À cette date, il rencontre le président autrichien en exercice Rudolf Kirchschläger[58]. En 1998, l'AFP rappelait que le dalaï-lama, à l'occasion de ses voyages pour promouvoir l'autonomie du Tibet, s'était rendu en Autriche en 1991 et avait eu des entretiens avec le président Kurt Waldheim et le chancelier Franz Vranitzky[59].
Cet ostracisme international fut un choc pour Waldheim et ses compatriotes. Il les obligea à un examen de conscience[60].
En 2001, l’ouverture d’un important fonds d’archives permet d’établir que la CIA, mais aussi des responsables yougoslaves et soviétiques, et peut-être israéliens, étaient au courant du passé de Kurt Waldheim au moment de la campagne menée en sa faveur pour le poste de secrétaire général de l’ONU[61],[62],[63].
Dernières années (1992-2007)
Au terme de son mandat en 1992, Waldheim ne chercha pas à se représenter. En , il se rend avec une délégation de la Ligue autrichienne des Nations unies à Pékin en république populaire de Chine[64], où il rencontre Qian Qichen, vice-premier ministre et ministre chinois des Affaires étrangères, qui lui déclara que la Chine respectait la Déclaration universelle des droits de l'homme et autres documents internationaux sur les droits de l'Homme[65], comme l'a indiqué Xinhua dans une annonce brève dont les médias occidentaux ne firent que peu état[66].
Le [67], le pape Jean-Paul II le fit chevalier de l'ordre de Pie IX[68] à l'ambassade du Vatican à Vienne pour ses réalisations en tant que secrétaire général de l'ONU, ce qui entraîna la stupeur du gouvernement israélien et une demande d'explication de celui-ci[69].
En 1995, il souhaita ne plus être persona non grata aux États-Unis : il n'avait pas été invité à participer aux cérémonies du cinquantenaire de l'ONU cette même année[70].
Décès
Il mourut le jeudi au matin, à l'âge de 88 ans, des suites d'un infarctus. Il était hospitalisé à Vienne depuis la fin du mois d' pour une infection. Dans son testament, rendu public le lendemain de son décès, il affirme « regretter profondément » la manière dont il avait « pris position sur les crimes nazis, à savoir beaucoup trop tard, et non de manière exhaustive et sans malentendus[71] ». Il demeura interdit de voyage aux États-Unis jusqu'à sa mort. Dans un message posthume, il appela à la réconciliation et réaffirma qu'il n'était pas coupable de sympathies pour les nazis, ni d'avoir participé aux crimes nazis[72].
Sa dépouille fut déposée, avec les honneurs militaires, dans une crypte réservée aux anciens présidents autrichiens au cimetière Zentralfriedhof[75], après une halte devant le siège régional des Nations unies à Vienne où un éloge funèbre fut prononcé[76].
Mémoire
En fut inaugurée à Vienne la bibliothèque mémorielle Kurt Waldheim, qui est gérée par l'association autrichienne Akademisches Forum für Außenpolitik (« forum académique de politique étrangère »), ou AF), et dont le fonds est constitué d'ouvrages de politique étrangère et de documentation sur l'ONU[77].
Publications
Le Miracle autrichien, Paris, Denoël, 1973, coll. « Regards sur le monde », 305 p. – (en) Der österreichische Weg, Vienne-Munich-Zurich, 1971 – (en) The Austrian Example, Londres, Weidenfeld and Nicolson, 1973, 230 p.
Un métier unique au monde, entretien avec Éric Rouleau, Paris, Stock, 1977, 235 p. (ISBN2234004853 et 978-2-234-00485-6) – (en) The Challenge of Peace, Wade Publishers, Rawson, 1980, 158 p. (ISBN0297775863 et 978-0-297-77586-7) (édition revue et corrigée)[78] – (de) Der schwierigste Job der Welt: d. UNO - d. beste aller Chancen, Goldmann, 1979, 207 p.
Dans l'œil du cyclone, Paris, Alain Moreau, 1985, 412 p. – (de) Im Glaspalast der Weltpolitik, Düsseldorf, Econ Verlag, 1985, 400 p. (ISBN3430194539 et 978-3-430-19453-2) – (en) In the Eye of the Storm: The Memoirs of Kurt Waldheim, Orion Publishing Group Limited, 1985, 278 p.[79]
(en) en collaboration avec Karl Gruber, Kurt Waldheim's wartime years: a documentation, Ministry of Foreign Affairs, 1987.
↑Jérôme Segal, « Kurt Waldheim : un « éclaireur » ? », dans L'Arche, no 591, juillet 2007, p. 88-89 : « le magazine Profil publie des extraits de son dossier militaire, faisant notamment état de son appartenance au syndicat étudiant nazi, à une unité de cavalerie de la SA (Sturmabteilung, « division d'assaut ») mais révélant aussi ses fonctions dans les Balkans. »
↑(en) Simon Wiesenthal, « The Waldheim Case », dans Contemporary Jewish Writing in Austria, edited by Dagmar Lorenz, University of Nebraska Press, p. 84 « Waldheim objected: he had merely belonged to a riding club and didn't know it had been incorporated into the SA. He himself had never signed a membership form of the SA and therefore had not regarded himself as a member. (In point of fact no SA document with Waldheim's signature has been found.) »
↑(en) Dan van der Vat, Obituary. Kurt Waldheim, The Guardian, 15 juin 2007: « (…) he married Elisabeth Ritschel, daughter of a prominent Austrian Nazi and a convinced Nazi herself. ».
↑(en) Dietmar Henning, « Kurt Waldheim (1918-2007). Ex-UN chief's Nazi past covered up », World Socialist Web Site, Published by the International Committee of the Fourth International (ICFI), 21 juin 2007 : « After stays in military hospitals in Frankfurt an der Oder and Vienna, in April 1942 he was ordered to western Bosnia as a liaison officer with the occupying Italian troops. From April 1943, he belonged to the Army Group E, whose officer staff was quartered in Salonika in northern Greece ».
↑Dan van der Vat, op. cit. : « Waldheim wrote that he had been studying for his doctorate in international law in 1942 and 1943, when he had actually been serving in the Balkans ».
↑(de) Walther-Peer Fellgiebel, Die Träger des Ritterkreuzes des Eisernen Kreuzes, 1939-1945, Podzun-Pallas, 2000 (ISBN3-7909-0284-5).
↑Dan van der Vat, op. cit. : « Army Group E was commanded by General Alexander Löhr, the butcher of the Balkans, who was tried, convicted of war crimes and executed by Yugoslavia in 1947 ».
↑Dan van der Vat, op. cit. : « His initials are to be seen on reports about mass deportations of Jews from Greece to death camps, the bloody suppression of partisans, […] the "special treatment" (summary execution) ordered for captured British commandos ».
↑(en) « Kurt Waldheim », The New York Times, 15 juin 2007 : « Waldheim took part in, and was decorated for, Operation Kozara, a large-scale antipartisan operation involving mass reprisals – at the rate of 100 executions for every German killed – and mass deportations to concentration camps. […] Lieutenant Waldheim had a significant enough role in the operation to have his name inscribed on a divisional roll of honor. The Croatians awarded him the Silver Medal of the Crown of King Zvonimir “for courage in the battle against rebels in West Bosnia.” When his wartime service in the Balkans was disclosed in 1986, Mr. Waldheim insisted at first that he had never been near Kozara. When documents proved the contrary, he played down any involvement in the massacre and told The Associated Press that the Zvonimir medal was handed out “like chocolates” to all German officers. Other documents showed that Mr. Waldheim had served as a staff officer with a large military unit that executed thousands of Partisans and noncombatants in Montenegro and eastern Macedonia, and killed Allied commandos who had been taken prisoner. Its commander, Gen. Alexander Löhr, was an Austrian who was put to death in Yugoslavia in 1947 for war crimes. »
↑(en) Dennis Casey, « Kurt Waldheim: man of mystery », Spokesman Magazine, : « According to one post-war investigator, prisoners were routinely shot within only a few hundred yards of Waldheim's office. »
↑Dietmar Henning, op. cit. : « Waldheim had been given the Zvonimir medal, an honour bestowed by the fascist Ustasha regime in Croatia, which collaborated with the Nazis ».
↑(en) E. M. Rosenbaum, en collaboration avec W. Hoffer, Betrayal: The Untold Story of the Kurt Waldheim Investigation and Cover-Up, St. Martin's Press, 1993 (ISBN0-312-08219-3), p. 338.
↑(en) Paul Greenberg, « Man of the Century », sur le site Townhall.com, 22 juin 2007 : « Lt. Waldheim also signed off on the text of a propaganda leaflet dropped behind Russian lines: "Enough of the Jewish war, kill the Jews, come over." »
↑Dietmar Henning, op. cit. : « He entered the Austrian diplomatic service in 1945. From 1948 to 1951, he was a first secretary at Austria's embassy in Paris and headed the personnel department in the foreign ministry ».
↑Dietmar Henning, op. cit. : « In May 1955, Waldheim became Austrian permanent observer at the United Nations in New York; in March 1956, he went to Canada as ambassador ».
↑Dietmar Henning, op. cit. : « Waldheim used his old connections to rise rapidly in the diplomatic service. Between 1960 and 1964, he headed various departments in the Viennese foreign office ».
↑Dietmar Henning, op. cit. : « From the beginning of 1965, he represented Austria at the UN ».
↑Dietmar Henning, op. cit. : « Between 1968 and 1970, Waldheim was the Austrian foreign minister, although he belonged to no political party ».
↑Dietmar Henning, op. cit. : « In 1971, he was nominated by the conservative ÖVP for the office of Federal President. (…) Waldheim lost the 1971 election ».
↑ a et b(en) The Times, « Kurt Waldheim. Obituary », The Times, 15 juin 2007 : « Waldheim would have liked a third term at the UN, but (…) a Chinese veto blocked the proposal ».
↑(en) David Childs, « KURT WALDHEIM; Former UN Secretary-General elected President of Austria despite criticism of his wartime activities », The Independent (London), June 15, 2007 : « On leaving the UN Waldheim was appointed a visiting professor at Georgetown University in Washington. »
↑(en) « Kurt Waldheim, a diplomat with a selective memory, died on June 14th, aged 88 », The Economist, : « In 1938, after the Anschluss that absorbed Austria into Nazi Germany, he remembered his father being arrested by the Gestapo and himself, an intrepid member of the Austrian Jungvolk, distributing pamphlets urging citizens to resist and being “quite badly beaten up for it”. […] In 1941, forced into the Wehrmacht as all Austrians were unless they had money or connections, he went to the Russian front; his memory told him that his unit was full of dissenters, that he read anti-Nazi pamphlets under the blankets and that when he was wounded he returned, relieved, to his law studies in Vienna. »
↑The Times, op. cit. : « This proved to be a hostage to fortune, since his opponents in Austria were becoming suspicious of the bland account he had to that time given of his war service. The probing began ».
↑Dietmar Henning, op. cit. : « Waldheim had just published an autobiography entitled In the Glass Palace of World Politics (Im Glaspalast der Weltpolitik), which contained very little about his activities under Nazi rule and during the Second World War, while including many falsehoods. He concealed his membership in Nazi organisations like the SA Reiterkorps (SA Mounted Corps) and the Nazi student federation, as well as his activities as an officer in Salonika from 1942 to 1943; (…) No word can be found in Waldheim’s book concerning his collaboration with Wehrmacht general Alexander Löhr, who was condemned to death on February 16, 1947, in Yugoslavia as a war criminal ».
↑Dietmar Henning, op. cit. : « Just one day later, the New York Times also published an article about Waldheim, illustrating it with a photo showing Waldheim in a Wehrmacht uniform at the side of SS-group leader Artur Phleps in Podgorica, Bosnia ».
↑(en) Michael S. Serrill, William McWhirter, Wayne Svoboda, « Sequels Running Out of Answers », Time, 7 avril 1986 : « The W.J.C. also disclosed that it had found Waldheim's name on a list of suspected Nazi war criminals compiled by the U.S. Army ».
↑Michael S. Serrill, William McWhirter, Wayne Svoboda, « Sequels Running Out of Answers », op. cit.
↑Dietmar Henning, op. cit. : « I did my duty as a soldier. (…) You will find nothing. We were decent ».
↑Michael S. Serrill, William McWhirter, Wayne Svoboda, op. cit. : « He later admitted, however, that he was aware of German reprisals against the partisans: "Yes, I knew. I was horrified. But what could I do? I had either to continue to serve or be executed." He said he never fired a shot or even saw a partisan. Indeed, his immediate superior at the time, former Lieut. Colonel Herbert Warnstorff, said last week that Waldheim "remained confined to a desk" during his tour. »
↑Dietmar Henning, op. cit. : « He sued the chairman of the Jewish World Congress (WJC), Edgar M. Bronfman, who had called him “a part and a cog of the Nazi killing machine.” Waldheim only withdrew this action in 1988, after Bronfman said that the WJC was prepared to stop its campaign against him. In the meantime ».
↑(en) [Alan Levy, Nazi Hunter: The Wiesenthal File, Hachette UK, 2002, 564 p., p. 492 :« From Mallorca, Bruno Kreisky talked on the telephone to Time's Vienna correspondent, Traudl Lessing, and, though no admirer of Waldheim, spoke up for him against the WJC. ‘An extraordinary infamy!’ the seventy-five-year-old Jewish x-Chancellor growled. But he warned Mrs Lessing not to blame Jewish circles only. ‘The Americans in general have an old score to settle with Waldheim. They never accepted the fact that he had to do the bidding of the majority at the UN.’ Israel, Kreisky added, had always distrusted Waldheim because of the UN’s Middle East policy. As for the reaction in Austria, Kreisky predicted: 'People will simply say, “we won’t allow the Jews abroad to order us about and tell us who should be our President.’” »
↑(en) Victor Ostrovsky, The Other Side of Deception : A Rogue Agent Exposes the Mossad's Secret Agenda, New York, HarperCollins, , 315 p. (ISBN978-0-06-017635-8).
↑(en) « Victor Ostrovsky, Former Mossad Officer », AFIO, : « Some critics, such as Benny Morris and author David Wise have charged that the book is essentially a novel written by a professional novelist. (…) Many of Ostrovsky's claims have not been verified from other sources, nor have they been refuted. Arguments continue to rage over the credibility of his accounts ».
↑The Times, op. cit. : « The Austrian Government felt bound to act, and it established a commission of six military historians – from Switzerland, Germany, Belgium, Israel, the United States and Britain – to investigate the charges. »
↑The Times, op. cit. : « The commission found no evidence that Waldheim had been a war criminal, but rejected some of his claims of ignorance of Nazi treatment of partisans. »
↑Dan van der Vat, op. cit. : « Both the Ministry of Defence in London and Simon Wiesenthal, (…) confirmed there was no evidence that Waldheim had committed war crimes. ».
↑(en) Report of the International Commission of Historians Designated to Establish the Military Service of Lt. Kurt Waldheim, 8 février 1988 : « The Commission has received no indication of any case in which Waldheim raised objection to, protested at, or took steps against an order for an injustice of which he was certainly aware, in order to prevent or at least hinder the realization of the injustice. On the contrary, he repeatedly assisted in connection with illegal actions and thereby facilitated their perpetration. »
↑(de) James L. Collins Jr., u.a., Bericht der internationalen Historikerkommission, Schlussbetrachtung, 8 février 1988 (traduit de l'allemand). « Waldheim ist zugute zu halten, daß ihm für einen Widerstand gegen das Unrecht nur äußerst bescheidene Möglichkeiten offenstanden. Solche Aktionen hatten, je nach der Stufe, auf der sie unternommen wurden, sehr unterschiedliches Gewicht. Für einen jungen Stabsangehörigen, der auf Heeresgruppenebene keine eigene Befehlsgewalt besaß, waren die praktischen Möglichkeiten des Gegenhandelns sehr gering und hätten mit aller Wahrscheinlichkeit kaum zu einem greifbaren Ergebnis geführt. Sie hätten sich wohl auf einen formellen Protest oder auf die praktische Ablehnung seiner Mitarbeit beschränken müssen, was zwar als mutige Tat erschienen wäre, aber kaum zu einem praktischen Erfolg geführt hätte. »
↑(en) Karin Strohecker, « Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria », sur Reuters, : « The revelations sparked an international outcry, prompting the United States to place him on a "watch list" barring him from entry and making Waldheim unwelcome in many nations. »
↑« Kurt Waldheim meurt d'un infarctus à 88 ans », sur le site de La Libre Belgique, 14/06/2007 : « Si Waldheim lui-même n'a pas été mis en cause pour des agissements condamnables, le fait qu'il ait initialement nié avoir servi dans cette unité et les affirmations selon lesquelles lui et ses compatriotes autrichiens ne faisaient que leur devoir, ont conduit à sa mise au ban de la communauté internationale et à la décision de Washington de le placer sur une "liste noire" des personnes n'ayant pas le droit de se rendre aux États-Unis. Une mesure qui n'a jamais été levée. »
↑Christian Fillitz, « Mort de Kurt Waldheim », RFI, 14/06/2007 : « Il restera isolé sur le plan international, sauf pour l'URSS, les pays arabes et le Vatican. Washington devait même le déclarer persona non grata aux États-Unis. »
↑South Africa international, éditeur South Africa Foundation, vol. 22, 1991 : « Among other things, President Havel is known for his dismissal of conformism of any kind. He has confirmed this by several steps: the invitation of the Tibetan Dalai Lama, his visit to Israel, his meeting with Kurt Waldheim ».
↑RFE/RL Research Institute, RFE/RL research report: weekly analyses from the RFE/RL Research Institute, Volume 1, Radio Free Europe/Radio Liberty, 1992 : « Havel's meeting in July 1990 with controversial President of Austria Kurt Waldheim ».
↑(en) A. Tom Grunfeld, Tibet and the United States, in Contemporary Tibet: politics, development, and society in a disputed region (sous la direction de Barry Sautman, June Teufel Dreyer), M. E. Sharpe, Armonk, New York - London, England, 2006, p. 333 : « The internationalization of the Tibet issue had begun in earnest. The Dalai Lama travelled widely, visiting Latin America, the United States (frequently), Europe, and the Soviet Union, meeting with heads of state, parliamentary members, the Pope - anyone who would see him, including Austrian president Kurt Waldheim twice, when Waldheim was subject to an international boycott by world leaders for his earlier Nazi affiliations. »
↑(en) A. Tom Grunfeld, The Making of Modern Tibet, édition révisée, M. E. Sharpe, Armonk, N. Y., 1996, p. 232 et 237 : « In 1986 the Dalai Lama began to travel, diligently visiting several countries in Europe (including the Soviet Union and the Vatican) and building alliances with members of various parliaments. In Austria he demonstrated that even a religious leader can be without scruples in the interests of a political cause when he met with President Kurt Waldheim, a man subject to an international boycott »; « He went to Ireland and met President Mary Robinson, to France where he met prominent government officials, to Liechtenstein where he met the prince, and to Austria where he met with Waldheim again. »
↑(en) Tibetan Bulletin, 1986, p. 26 : « the Dalai Lama paid an extended visit to West Germany, Austria, the Netherlands and France in May this year. The visit lasted for over a month. His present visit was to meet with scientists and through them establish a continuous dialogue with science so that science and spirituality. Through mutual understanding of each other's different perception, would arrive at a common understanding of the reality of human existence. On his other visits abroad this has been one of his important aims. His Holiness also wished to bring the message and the teachings of the Buddha to those in the West interested in them and at the same time to visit churches and meet with Christian leaders so that this would contribute towards a deeper inter-faith understanding. […] A luncheon, hosted in His Holiness' honour by Dr. Stefan Laszlo, the Bishop of Eisenstadt, was attended by Dr. Heinz Fischer, the Federal Minister of Science, Dr. Felix Jonak, Director of the Federal Ministry of Education, representatives of the United Nations and leaders of the religious communities in Austria. On the same day His Holiness addressed a packed hall on the theme of universal responsibility. Those in the audience included Dr. Kurt Waldheim and many ambassadors. »
↑(en) « Dalai Lama to visit Austria », dépêche AFP du 27 avril 1998 reproduite sur le site World Tibet News : « The Dalai Lama, who travels regularly overseas to promote his call for the autonomy of his homeland, visited Austria in 1991 when he held talks with President Kurt Waldheim and Chancellor Franz Vranitzky. »
↑« Kurt Waldheim, a diplomat with a selective memory, died on June 14th, aged 88 », op. cit. : « Ostracisation shocked both the country and the man. It also forced an examination of conscience that has not ended yet. »
↑Jérôme Segal, op. cit. : « On sait, depuis l’ouverture d’un important fonds d’archives, en 2001, que la CIA était au courant du passé de Kurt Waldheim au moment de la campagne menée en sa faveur pour le poste de secrétaire général de l’ONU (The Guardian, 2 mai 2001). Officiellement, le gouvernement américain aurait « oublié » de consulter les fichiers. »
↑(en) Karin Strohecker, « Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria », sur Reuters, : « It was later revealed that Waldheim's record had been in U.N. archives for decades and was known to Yugoslavs and Russians as well as U.S. intelligence ».
↑Dan van der Vat, op. cit. : « The Israelis seem also to have known ».
↑(de) Ausztria., Bundesmi, 1994, Außenpolitischer Bericht, Österreich / Bundesministerium, Bundesministerium für Auswärtige Angelegenheiten, 1994 (ISBN3214082795 et 9783214082796) p. 470 : « Volksrepublik China (Volksrepublik China), Peking […] Altbundespräsident Kurt Waldheim mit Delegation der Österreichischen Liga der Vereinten Nationen (April), »
↑(en) Georgina Brewer, « Israel Anger at Papal Award », Catholic Herald, 12 août 1994 : « Waldheim was made a papal knight of the Ordine Piano for his 1972-1980 service as United Nations Secretary General in a ceremony at the Vatican Embassy in Vienna. […] Foreign Ministry spokesman Rafi Gamzou said, in a statement, that the Israeli government would be asking for reasons why Pope John Paul should honour a man whom the Jewish state accuses of trying to conceal a Nazi past. »
↑(en) Karin Strohecker, « Waldheim, ex-UN leader and Nazi, buried in Austria », Reuters, : « In a posthumously published letter, Waldheim said he regretted deeply having voiced his "unequivocal" stance on Nazi war crimes far too late in his life. »
↑« Hommage des Nations unies à Kurt Waldheim », AP, 15 juin 2007.
↑Karin Strohecker, op. cit. : « Hundreds of mourners gathered around Vienna's landmark St. Stephen's Cathedral where Cardinal Christoph Schoenborn held a requiem for Waldheim ».
↑Karin Strohecker, op. cit. : « He was laid to rest with military honors in a crypt for presidents ».
↑Karin Strohecker, op. cit. : « Waldheim's coffin was taken to U.N. regional headquarters where a eulogy was held before he was laid to rest in the city's Zentralfriedhof cemetery ».
↑une étude comparative de la version allemande et de la version anglaise de ces mémoires a été publiée par Jacqueline Vansant sous le titre Political Memoirs and Negative Rhetoric: Kurt Waldheim's in the Eye of the Storm and Im Glaspalast der Weltpolitik dans la livraison printemps 2002 de la revue Biography
↑Mónica Cárdenas Moreno, « La culture populaire péruvienne à l’intérieur de la tradition artistique européenne. Passage et métissage dans la peinture d’Herman Braun-Vega », Amerika. Mémoires, identités, territoires, no 14, (ISSN2107-0806, DOI10.4000/amerika.7149, lire en ligne, consulté le ) :
« Le pouvoir est critiqué [...] par le remplacement des personnages les plus puissants de la scène : le couple royal reflété dans le miroir. Braun-Vega rend contemporain le pouvoir représenté dans le miroir à travers deux personnages : le pape Jean Paul II accompagné par son invité au Vatican Kurt Waldheim »
(en) Dietmar Henning, Kurt Waldheim (1918-2007). Ex-UN chief's Nazi past covered up, World Socialist Web Site, publié par l'International Committee of the Fourth International (ICFI), .
(en) Simon Wiesenthal, « The Waldheim Case », dans Contemporary Jewish Writing in Austria, sous la direction de Dagmar Lorenz, University of Nebraska Press, p. 81-95.
(en) A. Tom Grunfeld, Tibet and the United States, in Contemporary Tibet: politics, development, and society in a disputed region (sous la direction de Barry Sautman, June Teufel Dreyer), M. E. Sharpe, Armonk, New York - Londres, 2006, p. 333.
(en) A. Tom Grunfeld, The Making of Modern Tibet, édition révisée, M. E. Sharpe, Armonk, New York, 1996, p. 232.
(en) Eli M. Rosenbaum, William Hoffer, Betrayal: The Untold Story of the Kurt Waldheim Investigation and Cover-Up, St. Martin's Press, New York, 1993, 538 pages (ISBN0-312-08219-3).
(en) A. M. Rosenthal, The Waldheim File, The New York Times, .
(en) Robert Edwin Herzstein, Waldheim: The Missing Years, Arbor House/William Morrow, New York, 1988.