Il fait ses études musicales à la Musikhochschule de Leipzig, puis devient rapidement chef répétiteur, puis chef d'orchestre au Théâtre de Halle (Saxe-Anhalt).
En octobre 1944, le régime nazi annonce que tous les hommes âgés de 16 à 60 ans doivent être enrôlés, ce qui inclut le jeune Masur. Ce dernier est engagé dans les parachutistes à la fin de l'année 1944[3]. Envoyé au combat avec son unité, seuls 27 sur les 150 soldats la composant reviennent en vie avant d'être capturés par les forces américaines et britanniques le .
De 1946 à 1948, il étudie la direction d'orchestre, la composition et le piano à l'université de musique et de théâtre de Leipzig. Il quitte l'établissement à 21 ans, sans avoir terminé ses études, lorsqu'on lui propose un poste de répétiteur au Landestheater Halle an der Saale (rebaptisé depuis Opéra de Halle, ou Opernhaus Halle en allemand)[2].
En 1955, il est nommé deuxième chef de la Staatskapelle de Dresde ; le premier chef Heinz Bongartz devient son professeur. De 1960 à 1964, Kurt Masur est premier chef à l'Opéra-Comique de Berlin. En 1975, il devient professeur à l'école où il a étudié.
Le , dans une lettre qu’il a adressée à la direction de l’Orchestre de Leipzig, le maestro annonce qu’il est atteint de la maladie de Parkinson depuis plusieurs années[5].
Kurt Masur se distingue par un style de direction mesuré et modéré dans la gestuelle, mais cependant précis. Il est à son aise dans les partitionssymphoniques de Tchaïkovski, de Liszt, de Mendelssohn ou de Beethoven. Sa direction y est souvent réfléchie, sans emportement exagéré, avec une grande sensibilité et un sens des contrastes et des ambiances cultivé[réf. nécessaire].
Bibliographie
Johannes Forner (auteur), Brigitte Hébert et Jean-Claude Colbus (traducteurs), Kurt Masur, coll. Mémoires, Actes Sud, 2004 (ISBN2-7427-5159-9)
↑« Masur, Kurt, (18 July 1927–19 Dec. 2015), German conductor; Principal Conductor, London Philharmonic Orchestra, 2000–07; Music Director, Orchestre National de France, 2002–08, then Hon. Music Director », dans Who Was Who, Oxford University Press, (lire en ligne)