Originaire d'une famille de sportifs, ses sœurs aînées Mayumi et Machiko Raheem sont également des nageuses qui représentent le Sri Lanka dans de nombreux compétitions internationales[2]. Comme elles, Kimiko Raheem fait ses études à l'Asian International School de Colombo[2].
Alors qu'elle concoure encore chez les jeunes, elle se qualifie pour les Jeux olympiques de la jeunesse de 2014 à Nankin en battant le record du Sri Lanka du 100 m dos en 27 s 25 (l'ancien record étant de 28 s 28)[2]. Cette année-là, elle est demi-finaliste du 100 m dos aux Jeux du Commonwealth en 1 min 06 s 33[8] mais ne dépasse pas les séries sur le 200 m dos (2 min 24 s 63)[9].cKimiko Raheem nage le 50 m dos et le 50 m papillon. Sur la première course, elle termine 15e en 31 s 11 tandis que sur la deuxième, elle termine 34e en 30 s 44[10].
Sélectionnée pour les Jeux olympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro, elle participe aux séries du 100 m dos et termine quatrième de sa série en 1 min 04 s 21[1]. Pas assez rapide pour se qualifier pour les demi-finale, elle termine finalement 28e sur 34 concurrentes[11].
Aux Jeux sud-asiatiques de 2016, elle bat le record de la compétition sur le 200 m dos en 2 min 18 s 09 et remporte l'or[12]. Elle remporte également l'or sur le 100 m nage libre (57 s 20) devant sa sœur Machiko ainsi que sur le 50 m dos avec un temps de 29 s 75 et sur le 50 m nage libre (26 s 49), encore une fois devant sa sœur Machiko[4]. Kimiko Raheem termine la compétition en gagnant une médaille d'argent avec le relais 4 × 100 m nage libre derrière l'équipe indienne[4].
En 2019, elle est médaillée d'or sur le 100 m dos lors des Championnats nationaux de Singapour en 1 min 04 s 10[3]. Elle se qualifie pour les Mondiaux où elle termine 50e du 100 m dos et 57e du 50 m nage libre[6]. En novembre, elle doit renoncer à participer aux Jeux sud-asiatiques de 2019 pour cause de blessure[13].