Kim Yong-taek est né le à Imsil dans la province de Jeollabuk-do en Corée du Sud[2]. Il étudie au lycée agricole de Sunchang, et travaille en tant qu'instituteur à l'école primaire Deokchi de Imsil[3]. Il fait ses débuts littéraires en 1982 avec Le Seomjingang [nom de fleuve] et sept autres poèmes qui furent inclus dans Avec une flamme immortelle (Kkeojiji anneun hwaetbullo), un recueil de poèmes réunissant 21 poètes coréens et publiée par les éditions Changbi[4].
Œuvre
Kim met en scène dans sa poésie des éléments généralement mis à l'écart par l'agitation et le tumulte de la vie moderne, comme la campagne, la nature, et des choses plus anodines comme l'herbe, les aliments, etc. Il aime particulièrement évoquer les choses les plus ansignifiantesnodines du quotidien, notamment courante des personnes vivant à la campagne qu'il défend ouvertement dans son œuvre[4].
Il tend ainsi à redonner un sentiment de dignité aux personnes vivant dans les milieux ruraux. Cette volonté lui a valu par ailleurs des critiques, en particulier sur son incapacité à s'intéresser aux problèmes contemporains de ses concitoyens et à leur proposer des solutions. Il pense ainsi que le peuple coréen, en tout cas son identité, est à trouver à travers le milieu agraire, et c'est dans ce milieu, selon lui, que les hommes peuvent vivre de manière authentique. La particularité de sa poésie tient aussi dans le fait qu'il utilise un dialecte propre à la région de Jeolla-do ; ce dialecte, ainsi que les formules proverbiales qu'on utilise là-bas, renforcent ce sentiment de poète proche de la vie rurale[4].