La mine de Dikulushi, exploitée par l'entreprise australienne Anvil Mining(en), est située à proximité de Kilwa[3]. En , un petit mouvement rebelle a lieu à Kilwa. Celle-ci est brutalement réprimée par les soldats de la 62e brigade et des membres des Forces armées de la république démocratique du Congo (FARDC), faisant entre 70 et 100 morts parmi les civils. L'événement est nommé « massacre de Kilwa »[4]. L'entreprise Anvil Mining est accusée d'avoir fourni un soutien logistique aux troupes. De nombreuses associations demandent alors l'ouverture d'une enquête approfondie[1]. Dans un communiqué, celle-ci nie toute implication de la société dans le massacre en affirmant que le soutien a été demandé par les autorités[5], en rappelant les avantages qu'elle apporte à la région[6]. En 2007, la justice congolaise relaxe les militaires et les employés d'Anvil Mining. En 2021, l'organisation non gouvernementale Afrewatch demande l'indemnisation des victimes[4].
↑(en) Steven Spittaels et Nick Meynen, Mapping interests in conflict areas: Katanga, , 44 p. (lire en ligne [PDF]), p. 36.
↑ a et bJosé Mukendi, « RDC : 17 ans après le massacre de Kilwa, Afrewatch note que le gouvernement congolais hésite à reconnaître les victimes afin de les indemniser », Actualite.cd, (lire en ligne, consulté le ).
↑Massacre de Kilwa : Chronologie des principaux événements de 1998 à 2010, , 8 p. (lire en ligne [PDF]).