Depuis 1793, cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
Géographie
La commune de Keskastel, qui appartient à la région naturelle de l'Alsace Bossue, est située entre Sarralbe à 3,34 km et Sarre-Union à 5,1 km. Elle couvre une superficie de 1 887 hectares, dont 660 de forêts. Son altitude moyenne est de 220 mètres environ, son altitude maximale étant de 275 m. La commune est traversée par la route D 1061 reliant Phalsbourg à Sarrebruck. Elle est traversée par la Sarre et par plusieurs ruisseaux : le Gelechgraben[Note 1], le Weihergraben, l'Altweihergraben et l'Altmattgraben[Note 2].
La commune est dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Sarre, le ruisseau du Moulin, le ruisseau le Geloechgraben, le ruisseau la Vieille Sarre, le ruisseau le Altweihergraben et le ruisseau le Kohlbach[2],[Carte 1].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 877 mm, avec 11,6 jours de précipitations en janvier et 9,3 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Berg », sur la commune de Berg à 12 km à vol d'oiseau[7], est de 10,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 801,8 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 37,4 °C, atteinte le ; la température minimale est de −16,8 °C, atteinte le [Note 5],[8],[9].
Au , Keskastel est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].
Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (47,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (47,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (47,3 %), prairies (26,7 %), zones agricoles hétérogènes (9,3 %), terres arables (7,9 %), zones urbanisées (7,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Caesaris Castellum, Caistre, Castle, Kesekastel, Castel, Kaisercastel, Keescassel, Keisercassel, Kaeskastel[réf. nécessaire][Quand ?]
Sobriquet : les villageois sont surnommés les Rieweschwäntz, les queues de navets, sans doute à cause de la culture importante de navets.
Histoire
Implantation de sites gallo-romains dans la région puis implantation des Francs et Alamans.
En 843, par le traité de Verdun, le couvent et ses biens deviennent successivement propriétés de la Lorraine, de Louis le Germanique (870), du comte Gérard de Metz (908). Keskastel semble alors être devenu la résidence de l'avoué de la prévôté d'Herbitzheim (1055).
Keskastel passe aux comtes de Sarrebruck (1271), aux comtes de Nassau-Sarrebruck (1385-1527), puis passe sous la domination des Nassau-Weilbourg (1745).
Dépendance du comté de Sarrewerden en 1789[18], ce village est rattaché à la France en 1793 et à l'arrondissement de Saverne en 1800.
Les armes de Keskastel se blasonnent ainsi : « D'or au château fort crénelé de gueules, flanqué à dextre d'une tour du même, le tout maçonné de sable. »[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].
En 2021, la commune comptait 1 493 habitants[Note 6], en évolution de −2,35 % par rapport à 2015 (Bas-Rhin : +3,22 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
↑affluent de la Sarre, d'une longueur totale de 5,7 km
↑Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:04 TU à partir des 666 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1967 au 01/04/2024.
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑« Station hydrométrique A9091060 », sur l'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires, (consulté le ).
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )