En français, on tend à réserver le mot kelp pour désigner les algues géantes des côtes nord-américaines du Pacifique, néo-zélandaises ou sub-antarctiques qui forment de véritables forêts sous-marines, depuis le fond de la mer jusqu'à la surface, généralement dominées par les espèces Macrocystis pyrifera ou Nereocystis luetkeana[réf. souhaitée]. Le mot « kelp » peut alors désigner en français, soit l'algue elle-même, soit le milieu naturel particulier formé par les peuplements d'algues géantes. Certaines espèces peuvent mesurer jusqu'à 30 mètres de longueur[2]. Accrochées sur le fond rocheux, elles portent des pneumatocystes, sortes de flotteurs remplis de gaz leur permettant de se maintenir dans la colonne d'eau. Les habitants des îles Malouines sont surnommés les Kelpers à cause de la présence d’une grande quantité de kelp sur ces îles.
La Chine est leader mondial de production de kelp, avec 7 millions de tonnes produites en 2015[3]
Utilisations
Certaines espèces de kelp sont incluses dans la cuisine de pays comme le Chili (e.g. Durvillaea antarctica, appelé localement « cochayuyo »), d'autres sont utilisées dans les produits cosmétiques et dans la nourriture pour animaux en raison de leurs propriétés gélifiantes[3].
La kelp pourrait servir à un vaste programme de désacidification des océans et de lutte contre le réchauffement climatique en raison de sa capacité à absorber le CO2, l'azote et le phosphore[3].
Photographies
Le kelp forme de véritables « forêts sous-marines ».
↑ a et b(en) C.I. Fraser, « Is bull-kelp kelp? The role of common names in science », New Zealand Journal of Marine and Freshwater Research, vol. 2, no 46, , p. 279-284 (DOI10.1080/00288330.2011.621130, résumé)
↑Michèle Aulagnon-Ponsonnet et Nicolas Ancellin, « 5 océans pour une planète », Géo, no 367, , p. 41
↑ ab et cCatherine Zuckerman, « Des algues dans votre assiette », National Geographic, France,