Ōta naît le à Kashiwa, dans la préfecture de Chiba. Elle effectue ses études supérieures en droit à l'Université Nihon[1]. Spécialiste en transactions immobilières, elle lance en 2005 sa propre agence[1].
Carrière électorale
Politique nationale
Ōta commence sa carrière politique en 2005, alors qu'elle fait son entrée à l'assemblée préfectorale de Chiba, en tant que représentante du Parti Démocrate du Japon[1]. En 2006, à la suite de la démission du représentant Kazumi Matsumoto(ja) pour cause de fraude électorale, Ōta se présente aux élections législatives anticipées de la septième circonscription de la préfecture de Chiba[2]. Elle remporte les élections d'une courte tête, et fait son entrée à la Diète du Japon pour la première fois[2]. Son élection est considérée comme une victoire pour le PDJ, en difficulté à la suite de différents scandales[2]. Elle fait partie d'un groupe de politiciens japonais appelées les « Enfants d'Ozawa(ja) », et plus spécifiquement les « Filles d'Ozawa »[3], des jeunes femmes politiques initiées à la politique par Ichirō Ozawa, président du PDJ jusqu'en 2009[4]. Ce terme fait référence aux Enfants de Koizumi, équivalent du Parti libéral-démocrate au pouvoir jusqu'en 2009[5].
Lors des élections législatives japonaises de 2009, elle se présente à nouveau à la députation, cette fois dans la deuxième circonscription de la préfecture de Fukushima, circonscription d'origine de sa famille[2]. Elle se fait à nouveau élire, et fait son retour à la Diète du Japon[6]. À cause de différents internes à propos de l'augmentation de la taxe sur la consommation, elle quitte le PDJ en juin 2012[7]. Candidate à sa réélection en 2012, elle rejoint le parti d'Ozawa, le Priorité à la vie du peuple, qui fusionne fin 2012 avec le Parti du futur du Japon, dont elle obtient l'investiture. Elle ne parvient pas à conserver son siège, ayant perdu l'investiture du PDJ[2],[3].
Elle se représente en 2014, en tant que candidate unifiée de l'opposition sous l'investiture du Parti japonais de l'innovation. Bien que ne parvenant pas à se faire élire dans la préfecture de Chiba, elle effectue son retour à la Diète grâce à la relance proportionnelle. Elle rejoint ensuite le Parti de l'espoir, et est candidate à sa réélection en 2017, sans succès[8]. Elle rejoint alors en 2020 le parti Reiwa Shinsengumi[9].
Politique locale
Peu de temps après avoir rejoint le Reiwa, le maire de Kashiwa, la ville natale d'Ōta, démissionne. Ōta déclare alors sa candidature à la mairie de cette ville en tant qu'indépendante, bien que soutenue par les principaux partis d'oppositions, le Parti démocrate constitutionnel, le Parti communiste japonais et le Reiwa[10]. Elle effectue principalement sa campagne sur la facilitation de l'accès au vaccin contre le coronavirus[11].
Elle est élue le et devient ainsi la première femme maire de Kashiwa[12].
Prises de position
Ōta se déclare opposée à une révision de la Constitution japonaise, révision soutenue par le parti au pouvoir, et notamment le premier ministre Shinzō Abe[13]. Elle est également fermement opposée aux politiques Abenomics[13].