Fujita naît le à Tokyo. Elle débute ses études de droit à l'université Meiji, mais les abandonne avant l'obtention de son diplôme en mars 1971[1].
Carrière électorale
Fujita commence sa carrière politique en 1987, où elle devient élue à l'assemblée préfectorale de Fukuoka, représentant l'arrondissement de Sawara-ku de la ville de Fukuoka à cette assemblée[1]. Elle est réélue à deux reprises à ce poste[1].
Fujita est élue pour la première fois à l'issue des élections législatives japonaises de 2003, toujours dans la 3e de Fukuoka, battant Seiichi Ōta(ja) et faisant ainsi son entrée à la Diète du Japon[1]. Elle rejoint plusieurs commissions, dont celle centrée sur les problématiques liées à la Santé, au Travail et aux Affaires sociales[1].
Elle ne conserve pas son siège à l'issue des élections législatives japonaises de 2005, mais gagne le scrutin de 2009, lui permettant de battre à nouveau Seiichi Ōta(ja), et de faire son retour à la Diète du Japon[2]. Fujita est ensuite nommée à la tête des commissions sur les questions liées à la consommation et à la Santé de la Chambre des représentants en 2010[1]. Elle est ensuite nommée dans le gouvernement Noda en 2011, au poste de secrétaire parlementaire chargée de la Santé, du Travail et des Affaires sociales[3].
Fujita se déclare opposée à une révision de la Constitution japonaise, révision soutenue par le parti au pouvoir, et notamment le premier ministre Shinzō Abe[6].
Elle est également opposée à un retour de l'énergie nucléaire au Japon[6].
Concernant la crise de succession impériale japonaise, elle se déclare ouverte à une révision au droit de succession permettant aux femmes de la famille impériale de conserver leur titre après leur mariage[3].