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Fille de petit paysan, Katharina Muff naît à Altbüron, dans l'arrière-pays de Lucerne. Elle est l'aînée de treize frères et sœurs, mais seuls six survivent aux premières années de leur vie. Pour des raisons économiques, elle n'est autorisée à fréquenter l'école que pendant quatre ans et demi[2]. Dès l'âge de douze ans, elle travaille pendant un an comme nounou pour un fermier à Fischbach, puis comme "bonne" à Wauwil, où elle doit participer à l'extraction de la tourbe. Plus tard, elle travaille comme domestique à Fischbach et Reichental (appartenant aujourd'hui à la commune Reiden )[2]. Cette jeunesse difficile et démunie est formatrice pour son travail politique ultérieur.
Installation à Olten et commerce de graines
À l'âge de 21 ans, elle s'installe dans le canton de Soleure, où elle travaille comme serveuse au Château de Frobourg au-dessus d'Olten. Elle y rencontre son premier mari, le jardinier Heinrich Arenz de Bonn. Le couple se marie en septembre 1890. Ils emménagent dans une maison à Olten et dirigent leur propre pépinière à Kleinholz, près d'Olten[3]. Katharina devient rapidement une marchande de graines recherchée sur les marchés locaux. Le couple, alors sans enfant, adopte une fille. À l'âge de 53 ans, Katharina devient veuve et se remarie. Elle continue également à diriger son entreprise de semences aux côtés de son deuxième mari, le serrurier Jakob Muff.
Fin de vie
Son mari prend soin d'elle lorsque les premiers signes de maladie apparaissent et qu'elle a du mal à marcher. Cependant, après 27 ans de mariage, Katharina redevient veuve lorsque Jakob meurt d'une pneumonie. Katharina ayant du mal à supporter une aide extérieure dans sa propre maison, sa fille adoptive - elle-même devenue veuve - retourne à Olten avec les deux plus jeunes de ses quatre enfants et s'occupe de sa mère pendant les dernières années de sa vie.
Engagement politique
En plus de son travail, Katharina Muff étudie en autodidacte le socialisme et le marxisme[2]. Dans la Suisse de la fin du XIXe, elle voit beaucoup de pauvreté et de misère parmi la population active. Elle croit fermement que cette situation peut être améliorée uniquement par la voie du socialisme. En 1911, elle est la cofondatrice du « Groupe des femmes socialistes d'Olten ». En 1923, elle fonde la "Ligue des femmes prolétariennes du canton de Soleure", dont elle est présidente jusqu'en 1930[1].
De 1930 à 1939, elle est présidente de la section cantonale des femmes socialistes. De 1927 à 1937, elle est membre du comité central des Femmes socialistes suisses[1]. Elle publie régulièrement dans les revues féministes "Die Vorkampferin" et "Die Frau in Leben und Arbeit" ainsi que dans le journal " Das Volk ". Elle donne aussi des conférences et des discours.
↑(de) Fabian Muster, « «Grosse Chance für Stadt Olten»: Neues Schulhaus im Kleinholz soll nach einer wichtigen Frauenrechtlerin benannt werden », Oltner Tagblatt, (lire en ligne)
Bibliographie
(de) Rosmarie Kull-Schlappner, Solothurnerinnen: Frauliches Wirken im Zeichen Solothurns, Olten, Dietschi, , p. 120-121.
(de) Jean-Maurice Lätt, 120 Jahre Arbeiterbewegung des Kantons Solothurn. Für eine demokratische und solidarische Welt., Zurich, Chronos, , 368 p. (ISBN978-3-905278-64-4), p. 124
(de) Edith Hiltbrunner, « Katharina Muff (1869-1951): Solothurner Vorkämpferin für das Frauenstimmrecht. Diskriminierungserfahrungen, persönliche Ressourcen und gelebte Stärke », Jahrbuch für Solothurnische Geschichte, vol. 96, , p. 43-94 (lire en ligne).
Liens externes
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