Kate Webb est une journaliste et grand reporter néo-zélandaise née le à Christchurch et morte le d'un cancer.
Figure légendaire du journalisme en Asie, correspondante de guerre, elle a été durant trente ans au cœur des évènements qui ont secoué cette partie du monde.
Carrière
Fille d’un professeur de sciences politiques et d’une historienne, elle grandit en Australie, à Canberra. Webb, son frère et sa sœur deviennent orphelins à la suite d'un accident de voiture tuant leurs deux parents, alors que Kate est encore adolescente[1].
Elle a commencé sa carrière à l'agence américaine United Press International[2] et y travaille pendant treize ans, avant de rejoindre l'Agence France-Presse, où elle reste pendant seize ans. Elle fut une des premières femmes correspondantes de guerre.
En 1971, elle est capturée à Phnom Penh avec cinq autres personnes par les bodoïs de l'armée nord-vietnamienne et donnée pour morte[2]. Le New York Times publie sa nécrologie, puis elle est libérée le jour de son éloge funèbre réalisé en Australie[3].
L’Agence France-Presse créé en 2008 un prix Kate Webb, qui vise à mettre en avant des journalistes engagés dans des situations difficiles et dangereuses en Asie[3].
En 2017, Kate Webb apparaît sur un timbre édité par la poste australienne[3].
Ouvrages
(en) Kate Webb, On the Other Side: 23 Days with the Viet Cong[2]
Notes et références
↑(en-US) Elaine Woo, « Kate Webb, 64; pioneering UPI foreign correspondent was captured in Vietnam War », Los Angeles Times, (ISSN0458-3035, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et c(en-US) Elizabeth Becker, « Opinion | The Women Who Covered Vietnam », The New York Times, (ISSN0362-4331, lire en ligne, consulté le )