Au début des années 1990, Kate Saunders se rend en Inde pour travailler dans un sanctuaire de tigres et, durant ce séjour, elle rencontre des moines tibétains en exil dont l'histoire la décide à agir pour l'indépendance du Tibet à son retour en Angleterre[2].
Elle est l'une des fondatrices du Laogai Research Group, UK et s'engage pour la libération de Harry Wu d'une prison chinoise à la fin des années 1990[3].
En 2006, après la fusillade du col de Nangpa La, bien qu'il soit difficile d'amener les gens à parler aux journalistes, elle a convaincu des témoins directs, Steve Lawes et Luis Benitez, lequel a accepté de rencontrer des réfugiés tibétains, ce qui le conduit à parler aux médias[10],[11].
Une de ses conférences, prévue sur la crise au Tibet au Club des correspondants étrangers de Hong Kong en 2009, est reportée après la demande du ministère des Affaires étrangères de la Chine déclarant être « fermement opposé à ce que des séparatistes tibétains viennent à Hong Kong pour des activités séparatistes »[12],[13].
↑(en) Kate Saunders, Eighteen Layers of Hell: Stories from the Chinese Gulag, 1996, p. 260 : « She is a founder of the Laogai Research Group in the UK and was active in the campaign for Harry Wu's release from Chinese custody ».