Après de très bons débuts sportifs en saut d'obstacles, il est blessé au jarret à l'âge de cinq ans et n'en récupère jamais totalement. Il est alors entièrement voué à une carrière de reproducteur.
Histoire
Kashmir van Schutterhof naît le [1],[2], à l'élevage de Willy van Impe[2], situé en Belgique[3].
Il est approuvé à la reproduction au stud-book du cheval de sport belge (sBs) à l'âge de trois ans[4]. Il est ensuite formé au saut d'obstacles par Gilbert de Roock[5], puis envoyé chez Philippe Lejeune, où il remplace son père Nabab de Rêve[5]. À l'âge de cinq ans, il subit une blessure au jarret gauche au pré[4]. Malgré une opération chirurgicale, il n'en récupère jamais totalement[4].
Description
Kashmir van Schuttershof est un étalon de robe baie, inscrit au stud-book du sBs[2]. Il mesure 1,72 m[3] ou 1,73 m[2].
Son cavalier Philippe Lejeune le décrit comme un cheval au « caractère extraordinaire », doté d'un « très bon galop, un très bon passage de postérieurs et une super bouche »[4]. Kashmir est d'après lui « simple à monter, respectueux » et doté d'un « mental fantastique »[4]. Il lui décrit comme seul défaut sa montée de garrot à l'obstacle[4].
Palmarès
Pré-sélectionné pour les Jeux olympiques d'été de 2004 à Athènes, Kashmir n'est finalement pas retenu en raison de ses problèmes de santé[4].
Origines
Kashmir van Shuttershof est un fils de l'étalon Nabab de Rêve et de la jument Fines van Kameren, tous deux issu de souches majoritairement françaises[2],[3]. Ce croisement n'était à l'origine pas prévu, l'éleveur ayant pour premier choix l'étalon Chin Chin, qui n'était alors pas disponible chez l'étalonnier Joris De Brabander[4].
Il présente 43,76 % d'origines génétiques Pur-sang selon le site web Hippomundo[6].
Descendance
Il est considéré comme l'un des meilleurs reproducteurs de saut d'obstacles issus de la lignée d'Almé[4], ainsi que l'un des meilleurs étalons sBs[5]. Parmi ses descendants directs les plus réputés, on compte All In, Rêveur de Hurtebise, Indiana et Gazelle ter Elzen[4],[5].
En 2020, il figure au sixième rang mondial des meilleurs pères de gagnants internationaux en saut d’obstacles[4]. Il est alors le père de 387 poulains nés en France[4].