Bracher est principalement concerné par les problèmes de la préservation et du développement de la démocratie. Il considère la démocratie comme une frêle institution et a fait valoir que seuls des citoyens impliqués peuvent la garantir. Son livre de 1955 Die Auflösung der Weimarer Republik (La Désintégration de la République de Weimar) est le plus connu. Il y attribue l'effondrement de la démocratie allemande non pas au Sonderweg (le « parcours particulier » du développement historique allemand), ou à d'autres forces impersonnelles, mais à l'action de l'homme qui s'est développée selon un choix conscient. Bracher prône l'idée selon laquelle l'Allemagne nazie était un régime totalitaire.
Bracher a souvent critiqué l'interprétation fonctionnaliste-structuraliste du Troisième Reich défendue par des chercheurs comme Martin Broszat et Hans Mommsen, ainsi que leur vision d'Hitler comme un « dictateur faible ». Selon l'avis de Bracher, Hitler était le « capitaine du Troisième Reich ». En ce qui concerne la genèse de l'Holocauste, il est fermement partisan de l’hypothèse intentionnaliste : l'ensemble du projet de génocide des Juifs d'Europe résulterait de la haine antisémite d'Adolf Hitler.
Bracher estime que le totalitarisme, qu'il soit de gauche ou de droite, est la principale menace contre la démocratie dans le monde, et a soutenu que les différences entre l'Union des républiques socialistes soviétiques et l'Allemagne nazie sont de degré, mais pas de nature. Bracher est opposé à l'emploi de la notion générique de fascisme pour expliquer la dictature nazie.