Karin Erdmann fait ses études à l'université de Giessen, en Allemagne, où elle soutient en 1976 sa thèse de doctorat intitulée 2-Hauptblöcke von Gruppen mit Dieder-Gruppen als 2-Sylow-Gruppen (Deux blocs principaux de groupes avec 2-sous-groupes Sylowdièdraux), sous la direction de Gerhard Michler[1].
Elle a contribué à la compréhension de la théorie des représentations du groupe symétrique. Dans le cas modulaire de la théorie des représentations (sur des corps commutatifs infinis de caractéristique positive), Gordon James et Karin Erdmann ont utilisé les algèbres de Schur(en) pour montrer que les problèmes (toujours ouverts) de calculer les nombres de décompositions pour des groupes linéaires généraux et pour des groupes symétriques sont en fait équivalents[3].
(en) Karin Erdmann et Mark J. Wildon, Introduction to Lie algebras, Londres, Springer-Verlag London Ltd., coll. « Springer Undergraduate Mathematics Series », , 251 p. (ISBN978-1-84628-040-5, DOI10.1007/1-84628-490-2, MR2218355).
avec T. Conde, « The Ringel dual of the Auslander-Dlab Ringel algebra », Journal of Algebra, vol. 504, no 2018, 506-535.
avec P. Bergh, « The representation dimension of Hecke algebras and symmetric groups », Advances in Mathematics, vol. 228, no 4, , p. 2503-2521.
avec O. Solberg, « Radical cube zero selfinjective algebras of finite complexity », Journal of Pure and Applied Algebra, vol. 215, no 7, , p. 1747-1768.
avec K. Tan, « The non-projective part of the Lie module for the symmetric group », Archiv der Mathematik, vol. 96, no 6, , p. 513-518.
avec K. Baur et A. Parker, « Delta-filtered modules and nilpotent orbits of a parabolic subgroup in O-N », Journal of Pure and Applied Algebra, vol. 215, no 5, , p. 885-901.
↑Karin Erdmann, Decomposition numbers for symmetric groups and composition factors of Weyl modules. Journal of Algebra 180 (1996), 316–320. DOI10.1006/jabr.1996.0067 lien Math Reviews