De 1993 à 1995, elle est la chanteuse du groupe de viking metalStorm. Après s'être retiré du groupe, Kari Rueslåtten se lance dans une carrière solo et à publié neuf albums.
De 1993 à 1995, elle rejoint le groupe de viking metalStorm avec qui elle publie l'album Nordavind (1995) qui s'inspire du folklore norvégien[4]. La chanteuse finit par quitter le groupe à la suite de propos extrêmes anti-chrétiens écrits à la dernière minute par ses collègues dans la chanson Oppi fjellet[5],[4].
Carrière solo (depuis 1995)
En 1995, la chanteuse publie son premier album demos appelé Demo Recordings qui s’intègre dans de la musique folk scandinave. Spindelsinn, son premier album solo officiel, sort en 1997 chez Sony Norvège. Il est entièrement chanté en norvégien et fait honneur au style de la musique folklorique nordique. Elle a été nommée comme « meilleure artiste vocale » aux Grammy Awards norvégiens et comme « meilleure artiste féminine » aux Hit-Awards norvégiens. L'année suivante, elle sort son deuxième album, Mesmerized. Il s'agit d'un album plus doux, avec des paroles plus personnelles, dans lequel elle abandonne le style folk-acoustique pour explorer des sonorités plus modernes. Le style de chant rappelle en partie celui de Tori Amos, mélangé à son propre style.
Lasse de dépendre de producteurs pour obtenir les sons qu'elle souhaite pour ses chansons, elle décide d'étudier la production à Londres, en Angleterre, pendant quelques années. Après avoir rejoint le label suédois GMR Music Group, Rueslåtten sort l'album expérimental Pilot, qui contient beaucoup de sons modernes pouvant rappeler la musique de Björk. En , elle publie Other People's Stories. À la fin de l'année 2005, après avoir donné quelques concerts en soutien à son dernier album, elle décide de faire une pause dans sa carrière artistique.
En 2013, Kari Rueslåtten fait son retour avec la reprise du classique de The 3rd and The Mortal Why So Lonely, avec Tuomas Holopainen de Nightwish au piano et aux claviers, puis enchaîne avec l'album Time to Tell en 2014, sur le label suédois Despotz Records.
En 2014, elle forme avec Anneke van Giersbergen (ex-The Gathering) et Liv Kristine (ex-Theatre of Tragedy, ex-Leaves' Eyes) le supergroupe The Sirens[6]. L'idée du projet débute en 2013, lorsque Liv Kristine rencontre Anneke van Gierbergen, au festival Masters of Rock en République tchèque. À cette époque van Gierbergen était en contact avec Kari Rueslåtten, qui reprenait sa carrière musicale[7],[8]. Les trois chanteuses décident alors d'enregistrer trois titres : Sisters of the Earth, Embracing the Seasons et Fearless[9]. The Sirens décident de partir en tournées dans toutes l'Europe[10] et font en la première partie de Nightwish[11]. Durant cette tournée les trois chanteuses interprètent chacune trois chansons de leurs anciens groupe, c'est-à-dire Theatre of Tragedy, The Gathering et The 3rd and the Mortal, et trois titres de leurs répertoires actuels[8].
Le , Kari Rueslåtten publie son sixième album To The North, qui fusionne la musique acoustique de ses anciens albums avec les atmosphères plus sombres inspirées par son pays d'origine, la Norvège. Les singles extraits de cet album sont une reprise de la chanson Turn, Turn, Turn des Byrds de 1965, qui la présente de manière plus sombre et plus mélancolique et Battle Forevermore. Il est suivi par les albums Silence Is the Only Sound (2017)[12] et l'album en norvégien Sørgekåpe (2020)[13]. Le titre Sørgekåpe est publié en tant que premier single de l'album le à l'occasion de la Journée internationale de la femme[14], dans un clip vidéo réalisé par le réalisateur norvégien Troll Toftenes et tourné dans les montagnes de Dovrefjell[4].
Discographie
Carrière solo
Demo Recordings (1995)
Spindelsinn (1997)
Mesmerized (1998)
Pilot (2002)
Other People's Stories (2005)
Time to Tell (2014)
To the North (2015)
Silence is the Only Sound (2017)
Sørgekåpe (2020)
Avec The 3rd and the Mortal
Sorrow (1994)
Tears Laid in Earth (1994)
Avec Storm
Nordavind (1995)
Références
↑Fabien Hein, Hard Rock, Heavy Metal, Metal: Histoire, cultures et pratiquants, Éditions Mélanie Seteun, , 320 p. (ISBN2913169503 et 9782913169500, lire en ligne), p. 130
↑Fabien Hein, Hard Rock, Heavy Metal, Metal: Histoire, cultures et pratiquants, Éditions Mélanie Seteun, , 320 p. (ISBN2913169503 et 9782913169500, lire en ligne), p. 114-115