Les Kaingang (ou Caingangues, ou encore Kanhgág) sont un peuple indigène du sud du Brésil.
Leur langue appartient à la famille linguistique jê-kaingang, du tronc macro-jê. Leur culture s'est développée à l'ombre des araucarias, dans les régions sud et sud-est du Brésil.
Premier contact de Claude Lévi-Strauss avec les Amérindiens, les Kaingang lui offrent l’image de la « situation sociologique qui tend à devenir exclusive pour l’observateur de la seconde moitié du XXe siècle »[1]. Confrontés brutalement à la modernité et inexorablement délaissés, les Kaingang tendent à raviver alors un passé resté secrètement présent.
La société Kaingang a été étudiée par l'ethnologue Jules Henry[2].
Jules Henry est abondamment cité par René Girard dans son livre La Violence et le Sacré pour sa description de l'auto-destruction de la société Kaingang en une guerre civile qui en fait un parfait exemple de son concept de « crise sacrificielle ».
Annexes
Bibliographie
(pt) Pierre François Alphonse Booth Mabilde (et al.), Apontamentos sobre os indígenas selvagens da Nação Coroados dos Matos da província do Rio Grande do Sul : 1836-1866, IBRASA, São Paulo ; Instituto nacional do livro, Fundação nacional Pró-memória, Brasilia, 1983, 232 p.
(pt) Curt Nimuendajú (et al.), Etnografia e indigenismo : sobre os Kaingang, os Ofaié-Xavante e os Indios do Para, Editora da Unicamp, Campinas-SP, 1993, 160 p. (ISBN85-268-0279-8)
(pt) Carlos Alberto Wagner, Humberto Andreatta et André Pereira, A guerra dos bugres : a saga da nação Caingangue no Rio Grande do Sul, Tchê !, Porto Alegre, 1986, 119 p.