Fondé en 1974, le centre fut le premier centre bouddhiste tibétain kagyupa, nommé Kagyu Dzong par Kalou Rinpoché, ou plus précisément Kagyu Euser Tcheu Dzong, qui signifie « Citadelle de Claire Lumière »[3]. Le centre fut consacré par le 16e Karmapa. Kalou Rinpoché en confia la responsabilité à son disciple Lama Gyourmé[4].
En 1980, Kalou Rinpoché conféra à la Pagode du bois de Vincennes la grande Initiation de Kalachakra. Il rencontra à cette occasion Jean Ober, secrétaire général de l'Institut international bouddhique, et ensemble, ils élaborèrent un projet de construction d'un temple tibétain. Les plans établis par l'architecte Jean-Luc Massot sur les directives de Kalou Rinpoché furent approuvés par la Mairie de Paris. La première pierre fut posée le . Les travaux réalisés par des entreprises privées et de nombreux bénévoles prirent deux ans[2].
Le Vénérable Lama Gyourmé est aussi le Directeur spitiruel de la Congrégation Vajradhara-Ling et du Centre de Retraites Mahamoudra-Ling, en Normandie.
Il dirige aussi Drayang Gyatso Ling, un centre destiné à la méditation et aux chants de mantras, situé à Barcelone.
Lors de sa première visite en France, le 17e karmapa Orgyen Trinley Dorje se rend à Kagyu-Dzong qu'il consacre le [5].
Description
À l'entrée du temple, quatre grandes colonnes peintes de couleurs vives symbolisent les quatre nobles vérités que Bouddha dévoile à Sarnath. La notion de vacuité est représentée par une flèche d'or traversant le centre de l'édifice[3].
Depuis 2006, chaque année, le Festival de la Paix a lieu à Kagyu-Dzong et à la Grande Pagode pour soutenir le projet de construction du Temple pour la Paix, dont les fondations ont été posées à Vajradhara-Ling.