Justus Delbrück appartient à une famille d'intellectuels. Son père est l'historien Hans Delbrück, sa mère Caroline Thiersch est la fille d'un professeur de chirurgie et la petite-fille du chimiste Justus von Liebig ; il fait partie d'une fratrie de sept enfants : Waldemar Delbrück (né en 1892, mort lors de la Première Guerre mondiale), Emmi Delbrück Bonhoeffer, Max Delbrück, Lore Delbrück Schmid, Hanni Delbrück et Lene Delbrück. Il épouse Ellen von Wahl-Pajus et a trois enfants.
En 1933, il refuse d'être membre du le parti nazi et rejoint l'Église confessante. En 1935, il quitte la fonction publique et travaille dans le milieu économique. En 1938, il reprend une filature à Leipzig, qui appartenait au frère de son ami Gerhard Leibholz, d'origine juive.
Après le complot du 20 juillet 1944, il est arrêté le par la Gestapo. Tandis que son beau-frère Klaus Bonhoeffer est condamné à mort et exécuté avec d'autres détenus le , il est libéré le même jour de la prison de Lehrter Straße, à l'approche de l'armée soviétique.
↑ a et b(de) « Das „kleine Auschwitz“ bei Berlin: Geschichte eines verdrängten Ortes der Shoah », Berliner Zeitung, (lire en ligne).
↑(de) Andreas Weigelt, "Umschulungslager existieren nicht". Zur Geschichte des sowjetischen Speziallagers Jamlitz 1945–1947, Potsdam, Brandenburgische Landeszentrale für politische Bildung, (ISBN3-932502-29-9).
Bibliographie
(de) Günter Brakelmann, « Justus Delbrück », dans H. Schultze, A. Kurschat (dir.), ‚Ihr Ende schaut an…‘ Evangelische Märtyrer des 20. Jahrhunderts, Leipzig, (ISBN978-3-374-02370-7), p. 248-250.
Jean-Paul Picaper et Horst Kohler, Opération Walkyrie. Stauffenberg et la véritable histoire de l'attentat contre Hitler, L'Archipel, .
(de) Helmut Moll, « Justus Delbrück », sur erzbistumberlin.de.