Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue ! Comment faire ?
Justine Niogret est, selon les sources consultées, née en [1], 1979[2],ou dans les années 1980[3],[4]. Elle a vécu un temps près de la forêt de Brocéliande[5].
En 2009, elle publie son premier roman, Chien du heaume, roman de fantasy qui rencontre un succès public et critique. Niogret dit avoir toujours été fascinée par le Moyen Âge, davantage par les Celtes et les Scandinaves que par le Moyen âge français[6]. Son deuxième roman, Mordre le bouclier, forme la suite du premier.
Pour son troisième roman, Gueule de truie, Niogret se tourne vers un genre et un style différents, de peur de s'enfermer dans le Moyen âge ou d'être « cataloguée » : elle élabore donc un univers de science-fiction post-apocalyptique où les gens ont des difficultés à s'exprimer et elle se force à élaborer un style « complètement différent »[6].
Mordred, paru en 2013, aborde la légende arthurienne en s'intéressant au personnage de Mordred, fils incestueux et parricide du roi Arthur, dans un style volontairement sobre[7].
Son œuvre
Dans un entretien en 2013, Justine Niogret indique qu'elle écrit beaucoup en premier jet, se relit le lendemain et ne revient plus sur son texte ensuite, sauf pour les corrections finales. Elle nourrit un certain trac a posteriori qui la conduit à éviter de relire ses livres[7]. Elle indique aussi avoir travaillé de plus en plus vite au fil des livres[7], car « on apprend son métier, on évite les écueils, on travaille mieux ». Cependant, elle estime que certains de ses livres lui ont demandé un long temps de maturation avant le début de l'écriture proprement dite, comme Mordred[7]. Elle a beaucoup de mal à lire de la fiction pendant l'écriture d'un roman[5]. Parmi les livres qui lui ont plu, elle cite le recueil de nouvelles Mémoires d'un chasseur de Tourgueniev, pour son évocation de la Russie en 1850 et la proximité du personnage avec la terre[5].