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Julio Alberto Rubiano est un des meilleurs cyclistes colombiens durant sa période au plus haut niveau (de 1974 à 1985). Il se caractérise par sa puissance physique lui permettant d'être à l'aise sur tous les terrains[1]. Ainsi, il est un élément clé de la sélection nationale colombienne, « sauvant la patrie sur terrain plat »[2].
En 1974, à peine âgé de vingt et un ans, Julio Alberto Rubiano participe aux premiers championnats panaméricains à Cali. Il dispute le contre-la-montre par équipes, épreuve d'ouverture de la compétition continentale, avec sa sélection. Elle subit la loi des Mexicains mais décroche la médaille d'argent à 48 s des Nord-américains[3].
En 1980, il est membre de la délégation colombienne invitée au Tour de l'Avenir où son rôle est « fondamental » dans la victoire de son coéquipier Alfonso Flórez. En battant le Soviétique Sergueï Soukhoroutchenkov, titré lors des deux précédentes éditions et champion olympique à Moscou, Flórez devient le premier latino-américain vainqueur de cette épreuve.
En 1982, Julio Alberto remporte le Tour du Chili. Il dépossède de son maillot de leader son partenaire de sélection José Patrocinio Jiménez à l'issue du contre-la-montre.
De plus, Rubiano fait partie de la première équipe cycliste colombienne (amateur) invitée à participer à un grand tour, le Tour de France 1983[2]. Il est contraint à l'abandon lors de la onzième étape[5].
Sur le plan national, Julio Alberto Rubiano intègre l'équipe du ministère des Travaux publics (Ministerio de Obras Públicas) et dès sa première année avec celle-ci, il se fait connaitre par sa victoire dans la Vuelta de la Juventud 1974, remporté grâce à l'aide de Patrocinio Jiménez. Rubiano remporte également au cours de sa carrière cycliste trois Clásica a Boyacá[2], deux Clásica de Cundinamarca[6] et une Vuelta a Antioquia, épreuves majeures du calendrier national colombien. En 1979, il profite de la disqualification d'Antonio Londoño pour devenir champion de Colombie[7]. À son palmarès figurent, en outre, deux podiums sur le Tour de Colombie (en 1979 et en 1981)[2] et deux sur le Clásico RCN. De plus, de nombreuses victoires d'étapes jalonnent sa carrière.
Julio Alberto Rubiano décède d'un infarctus le à Bogota alors qu'il œuvrait pour son entreprise d'installation de poteaux électriques[1]. Jusqu'à sa mort, il habitait dans le quartier Primavera de Bogota[2].