Juliette Bouscaren, dite Juliette Figuier, née à Montpellier le et morte à Paris le , est une auteure dramatique et romancière française[1],[2]. Elle écrit également sous le pseudonyme de Claire Sénart.
Biographie
Vie privée
Louise Juliette Bouscaren est née à Montpellier le . Elle est la fille de Sophie Cambon et de Jean Bouscaren, propriétaire terrien[3]. Elle est la petite fille d'un important négociant et industriel montpelliérain Joseph Cambon, et petite-nièce du conventionnel et ancien ministre des finances Pierre Joseph Cambon[4]. Elle se marie avec le médecin Louis Figuier le à Montpellier. Ils ont un fils, Georges Figuier (1849-1867), né à Montpellier et mort à Paris à l'âge de 17 ans. Ils sont tous les trois inhumés au cimetière du Père-Lachaise[4],[5].
Carrière
Les œuvres écrites de Juliette Bouscaren ont pour sujet principal le Midi de la France et plus particulièrement Montpellier, sa ville natale, et la Camargue[6]. Respectée, mariée à un scientifique reconnu, Juliette Bouscaren est d'abord éditée par Louis Hachette puis par Michel-Lévy. Elle est l'auteure de comédies en un acte, mais en outre de pièces plus importantes. Elle n'hésite pas non plus à mentionner coutumes et régionalismes locaux, mais aussi de décrire la société bourgeoise qu'elle côtoie à Montpellier[6]. Elle est ainsi l'auteure de 12 pièces jouées sur les scènes secondaires parisiennes entre 1871 et 1876[7].
Elle publie son premier roman Mos de Lavène en 1858 sous le pseudonyme Claire Sénart dans la Revue des Deux Mondes[8]. Au vu du succès public, elle choisit de publier par la suite sous son vrai nom[9]. Juliette Bouscaren entre en 1859 à la Société des gens de lettres[10]. Au Salon de 1861, elle expose un tableau intitulé Fleurs à l'aquarelle[11]. À quelques reprises, Juliette Bouscaren semble user de ses talents littéraires et de son intervention à la Revue des Deux Mondes pour vulgariser au travers de petites pièces en prose les découvertes scientifiques de son mari Louis Figuier[12].
↑Doyon, Raphaëlle (1974- ). et Katuszewski, Pierre (1972- )., Genre et arts vivants, vol. (2018)n°10-11, Pessac (Gironde), Presses universitaires de Bordeaux, , 337 p. (ISBN979-10-300-0207-2, OCLC1045421392, lire en ligne)
« Inventaire après décès de Louise Juliette Bouscaren, dressé les 2 et 9 mars 1880, dans un appartement situé 11 bis, rue d'Eylau, où la défunte est morte, le 6 décembre 1879, à la requête de son mari, Guillaume Louis Figuier demeurant même adresse et de sa mère, Sophie Cambon, veuve de Jean Jules Bouscaren, demeurant à Montpellier (Hérault). (9 f.). ». Fonds : Minutes et répertoires du notaire Ernest Alfred MARTIN-DESLANDES, 27 juillet 1870 - 18 juin 1889 (étude LIII); Cote : MC/ET/LIII/1129 - MC/ET/LIII/1240, MC/RE/LIII/27 - MC/RE/LIII/31 - MC/ET/LIII/1181. Archives nationales (lire en ligne).