Il entre à la Maîtrise Saint-Evode de la cathédrale de Rouen en 1879 et il y remporte de nombreuses récompenses[2]. À l'âge de 15 ans, le directeur, l'abbé Adolphe Bourdon, garde le jeune homme et le nomme organiste du chœur de la primatiale.
Grâce à l'appui de Mgr Thomas, le jeune homme peut se rendre à Paris pour se perfectionner auprès d'Alexandre Guilmant. Il chantera également sous la direction de Charles Lenepveu qui dirige l'oratorioJeanne d'Arc le 6 décembre 1885[3].
En 1897, il succède à Émilien Ledru sur le poste du grand-orgue. Il enseignera le piano, l'orgue, le solfège, l'accompagnement et l'harmonie aux élèves de la Maîtrise parmi lesquels : Emmanuel Bondeville[4], l'organiste compositeur Maurice Duruflé[3], le chef d'orchestre Paul Paray[5], Henry Beaucamp, Marcel Lanquetuit et de Marie-Thérèse Duthoit[6].
Composé pour les funérailles du cardinal Thomas, en mars 1894, le psaumeDe Profundis, pour chœur, soli, orgue et orchestre, est donné de nouveau dans la cathédrale le 29 mai 1911 à l'occasion de l'inauguration du monument du grand prélat, puis le 10 mars 1912.
Parmi les autres œuvres de Jules Haelling, il y a la proseInviolata, le Panis angelicus, un Prélude en ut dièse mineur pour orgue, une Messe et la célèbre Chanson des maîtrisiens, composée sur des vers de l'abbé Bourgeois.
Inviolata, motet pour une voix avec accompagnement d'orgue (violon et violoncelle ad libitum), par Jules Haelling. Paris : J. Hamelle, [1914], 3 parties in-fol.
Ariette de mai, pour piano par J. Haelling. Paris : J. Hamelle, [1913]
Prélude. en ut dièse mineur pour orgue - Contenu dans Prière [Musique imprimée] / H. Mulet. Prélude / J. Haelling. Adagietto / P. Kunc Paris : A. Leduc, cop. 1902, 13p, couv.ill. ; 32 cm.
Hymne à l'épée ! Poésie de V. de Laprade, musique de J. Haelling. Rouen : Klein, [1896]. In-fol.
Œuvre littéraire
Académie des sciences, belles-lettres et arts de Rouen. Discours de réception de M. J. Haelling et réponse à ce discours par Mgr J. Loth, Rouen : impr. de L. Gy, 1909, in-8o, 40 p. pl. et fig.