Jules Cornély a fait la première partie de sa carrière au Figaro. Arthur Meyer, qui avait racheté quotidien Le Gaulois en juillet 1879, avait appelé à la direction Jules Cornély, du Figaro, pour en faire un organe légitimiste. Mais les deux hommes furent chassés le , le conseil d'administration jugeant préférable le ralliement à la République.
Ils reçurent l'aide financière de la principale banque catholique, l'Union générale de Paul Eugène Bontoux (1820 - 1904), qui détenait cent actions du Clairon. Bontoux contribuait la publication des articles financiers, grâce à une « Société de Publicité Universelle » qu'il avait créée, et qui avait « affermé » les pages de publicité financière[3].
Arthur Meyer revint en 1882 à la tête du quotidien Le Gaulois, qu'il installa au 2 rue Drouot. Il acheta aussi le Paris-Journal. À ces deux publications, il adjoignit Le Clairon, qui était resté dédaigné des lecteurs. L'ensemble devient Le Gaulois nouvelle formule en août 1884[4]. Le Clairon fusionna ainsi avec Le Gaulois. Jean Cornély (1845-1907) écrivit au quotidien Le Matin (France), puis revient au Gaulois en 1888.
↑"Arthur Meyer, directeur du Gaulois: un patron de presse juif, royaliste et antidreyfusard", par Odette Carasso, page 67, Imago, 2002
↑La presse devant le krach d'une banque catholique : L'Union Générale (1882), page 132, par Jeannine Verdes, Archives des sciences sociales des religions, 1965.
↑"Histoire générale de la presse française: De 1871 à 1940", par Claude Bellanger - 1969