Fils d'un chirurgien, Jules Amédée Canonge naît à Nîmes le [1].
« Ami inséparable » du Poète boulanger, Jean Reboul, il publie son premier recueil de poèmes, Les Préludes, poésies, à 23 ans en 1835[1]. Il publiera ensuite une dizaine d'autres ouvrages poétiques, dont Le Tasse à Sorrente (1839, précédé d'une lettre d'Alphonse de Lamartine)[1].
Le , il participe à Arles, en compagnie de Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, au congrès des poètes provençaux, qui prépare la fondation officielle du Félibrige intervenue deux ans plus tard ; il publie deux chansons en provençal dans le recueil de cette réunion[1]. Il publie, entre autres, une Izanne, nouvelle arlésienne (1849), qui se veut apparentée à Mirèio[1].
Proche aussi de James Pradier, qui fera son buste, il livre une étude sur ce sculpteur et son homologue Ary Scheffer[1]. Amateur d'art, il réunit une collection de dessins, dont il léguera 363 feuilles au musée Fabre[1].
Les Préludes, poésies, Paris, Ébrard, , 130 p., In-18° (lire en ligne)
Le Tasse à Sorrente, Paris, Gosselin, 1839 (BNF30192532).
Poëmes et impressions poétiques, Paris, L. de Bure/D. Giraud, , 400 p., In-16° (lire en ligne)
Varia. Sourire, aimer, penser, poésies nouvelles, Nîmes, impr. de Soustelle, , 243 p., In-18° (lire en ligne)
Autres ouvrages
Jules Canonge et Jean Reboul (auteur d'une épître inédite) (préf. Alphonse de Lamartine), Le Tasse à Sorrente, Térentia, le Monge des îles d'or : poèmes, nouvelle et impressions, Paris, Librairie Charles Gosselin, , VIII-386 p., In-8° (lire en ligne)
Pradier et Ary Scheffer. Notes, souvenirs et documents d'art contemporain, Paris, Paulin, , 80 p., In-32° (BNF30192527, lire en ligne)
Les Adieux à Mlle Taglioni, suivis d'une Notice biographique sur cette célèbre danseuse, Paris, J.-A. Boudon, , 19 p., In-8° (lire en ligne)
Notice historique sur la ville des Baux en Provence et sur la maison des Baux : précédée d'une description, Paris, Nîmes, Hachette, Giraud, , XVI-69 p., in-8° (lire en ligne)
Isabeleth, la sainte de La Roquette ; tradition arlésienne, recueillie et racontée par Jules Canonge, Nîmes, impr. de Soustelle, , 30 p., In-32° (lire en ligne)
Jacques Réattu, peintre d'histoire... Notice biographique, Nîmes, impr. de Soustelle, , 28 p., In-32° (lire en ligne)
Olim, contes et traditions, Paris, Étienne Giraud, , 254 p., In-32° (lire en ligne)
Arles en France, nouvelles, Paris, Jules Tardieu, , XII-352 p., In-18° (lire en ligne)
Hugone : nouvelle nimoise, Nîmes, Ballivet et Fabre, , 30 p., 21 cm (lire en ligne)
Brune-la-Blonde ou la gardienne des Aliscamps. Légendaire arlésien avec la traduction littérale en regard, suivi de mélanges [« Bruno-la-Bloundo vo la gardiano dis Aliscamp : legendari arlaten emè la traducioun litteralo en regard segui d'un mescladis »], Avignon, Paris, Roumanille, Jules Tardieu, , 140 p., 15 cm (lire en ligne)
Térentia, ou le Temple de Diane et les bains romains de Nîmes sous les empereurs, Nîmes, Soustelle, , 61 p., In-32° (lire en ligne)
Passim : notes, souvenirs et documents d'art contemporain, Paris, Jules Tardieu, , 326 p. (lire en ligne)
Correspondance
Lettres choisies dans une correspondance de poète communiquées à ses lecteurs par celui qui les a recues, Paris, Jules Tardieu, , 148 p., In-16° (lire en ligne)
Comme éditeur scientifique
Les Marguerites, Moulins, P. A. Desrosiers, , 291 p., in-8° (lire en ligne)
« Canonge (Jules) », dans Ivan Gaussen (préf. André Chamson), Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF33021783), p. 56.