Jules Cadenat naît à 22 heures le à Béziers au domicile de ses parents situé au no 5 avenue de Strasbourg. Il est le fils de Jean Cadenat (natif de Sainte-Geneviève dans l'Aveyron), typographe et de Marie Assémat, sans profession[1].
Jules Cadenat se marie à Béziers le avec Marthe L'Hospitalier (1899-1997)[2], sans profession[1],[3].
Au cours de la Première guerre mondiale Jules Cadenat sert en tant que sergent dans le train[4].
Joueur
Il est le premier international (no 61) à dépasser les cent kilos (103 kg pour 1,81 m).
Il fonde avec Louis Viennet l'AS Béziers. Il est l'héritier d'un riche propriétaire terrien local, doté d'un caractère truculent. Il se présente : « Jules comme César et Cadenat comme serrure ». Orphelin de père très jeune, il fut élevé par sa mère, sa grand-mère et sa tante. N'ayant d'yeux que pour lui, elles décidèrent, lorsqu'il fut en âge de conduire, de lui offrir une automobile qui termina rapidement sa carrière dans un fossé un soir de bamboche. Cet incident devint un motif récurrent de reproches lors des repas familiaux. Un jour, lassé de cette ritournelle, Jules se leva, sortit sa montre à gousset également offerte par son entourage familial, et l'explosa littéralement contre un mur de la salle-à-manger en disant : « À partir de maintenant, on va parler de la montre ! »
Monté à Paris pour faire – accessoirement - des études de droit, il est ensuite imprimeur.
De retour au pays durant la saison 1913-1914, il intègre alors le club de sa ville et dispense des fonds pour son développement.